Le sujet d'un tableau, voilà qui est devenu un prétexte, dans la peinture moderne. Fini donc la tyrannie du sujet historique ou religieux qui séparait le grand genre et les petits genres, natures mortes ou paysages. Nous pouvons peindre ce que bon nous semble. Bien sûr il y a des compositions plus ou moins réussies. Mais en sachant voir, tout peut être peint. Nous vous proposons ici quelques idées et exemples, et nous vous encourageons à être le plus libre possible par rapport à ces idées. Ne cherchez pas l'exactitude. Le peintre n'est pas une photocopieuse.
Si vous préférez ne faire qu'un morceau, allez-y. Et pourquoi pas ajouter une pomme là où vous en avez envie ?
Note : Vous pouvez les imprimer, ou travailler depuis écran. Vous pouvez aussi vous en inspirer pour refaire une composition chez vous. Vous pouvez faire toute oeuvre dérivée des photos que vous trouverez ici, en faire des peintures et les vendre librement. Les oeuvres de maître présentées sont libres de droit et issues de wikipedia, elle font partie du domaine public.
A l'honneur dans la peinture des Flandres et Hollandaise au 17ème siècle, elles représentent le réél et bien souvent servent à illustrer la virtuosité du peintre. Ainsi on trouve fréquemment des draperies, des objets présentant des reflets (cuivres), des transparences, des fleurs, des citrons et de la nourriture, peints de façon plus ou moins réaliste selon les époques. C'est un genre longtemps considéré comme mineur.
Un choux, du vin et un poivron, une tomate, sujet automnal et aux multiples facettes, matière du choux, transparences du verre, tissus, travail des rouges et des verts. Voilà de quoi s'occuper un peu en peignant nos objets quotidiens, y compris les plus incongrus.
Peindre son propre portrait voici un sujet qui ne nécessite qu'un miroir. C'est un exercice intéressant car l'on peut travailler à la fois le réalisme mais aussi l'expression. On peut tenter de peindre plus que la surface des choses, et essayer de rendre compte de notre intériorité.
Pour réaliser cela il faut un miroir d'au moins 20*30 cm. On préférera le mirroir à l'usage de la photographie, car on travaillera ainsi plus dans des conditions réelles et le résultat que l'on obtiendra sera moins figé. Bien entendu, la concentration que l'on se porte induit des expressions étranges si on n'y prend pas garde. Les deux exemples de Francis Bacon et Gustave Courbet montrent que l'on peut bien entendu interpréter ce que l'on voit ou se mettre en scène. On pourra se cadrer pour reprendre un vocabulaire cinéma à l'italienne (jusqu'au genou), ou en plan rapproché, ou plan américain.
On peint fréquemment les portraits sur des toiles de format F, comme Figure.