Pour éviter que le papier ne gondole s'il est fin, Il faut tendre la feuille en collant les quatre bords avec de la bande de kraft gommé (se colle à l'eau) ou tout autre bande adhésive sur une planchette de bois. Attention que la bande ne soit pas trop collante cela pourrait abîmer le papier lors du décollage. Si elle est trop collante, passer la bande sur un textile afin d'altérer son pouvoir collant. Bien laisser sécher entre les couche jusqu'à la retente du papier.

Ou alors maroufler le papier sur une planchette ou autre support rigide avant de réaliser l'aquarelle :

a/ Avec du "CAPAROL" (Produit Binder à ne pas utiliser pur( voir dosage sur le bidon)) encollage du support puis encollage d'une face de la feuille afin de laisser celle à peindre avec sa surface d'origine. Au contact des deux bien appliquer et chasser l'excédent de colle. Séchage 1 heure mais attendre la polymérisation de la colle (24 heures). Veiller à ce que toute la surface soit bien collée (à surveiller).

b/ Avec de la colle de peau (Collage à l'ancienne (peau de lapin réduit en granulé ou en plaque)). Il faut faire chauffer au bain marie environ 1 volume de colle pour dix volumes d'eau. Appliquer la colle a chaud sur le support puis sur une seule face du papier. Attention la colle se fige en se refroidissant. Séchage complet : 1 à 2 jours -

Sinon acheter des papiers plus épais cela peut aller à plus de 650 gr/m2 ou des bloc encollé sur les quatre bords. On préférera le papier chiffon (coton ou lin) et les blocs apprêtés aquarelle pour éviter les problèmes. Enfin, on évitera de transformer la feuille en piscine!

Pour éclaicir une zone, il est souvent pratique de récupérer l'aquarelle que l'on vient de poser, soit par absorption à l'aide d'une éponge, soit avec un pinceau petit-gris plutôt sec. Cette technique nécessite une intervention rapide, avant que la peinture ne sèche. On réalise ainsi un dégradé de type ciel. On peut aussi employer du sel pour réaliser un effet de goutelettes diffuses. (Un peu comme ce que l'on obtient à la brosse à dents).

On trouve aussi des produits à base de latex, ou "drawing gum" pour réserver des zones. Le latex préservant la feuille de la peinture. Après séchage, on gratte avec l'ongle la gomme sèche pour révéler le papier. Pour préserver le pinceau on le savonnera avant utilisation. Mais mieux vaut utiliser un vieux pinceau avec ce produit.

Enfin, il nous faut citer la parafine, (bougie blanche), qui permet par frottement de réserver des clairs. Elle ne se retire pas.

En cas d'erreur, on peut employer de la gouache blanche, même si certains puristes ne voudront plus vous adresser la parole s'ils ont vent de votre "subterfuge" ! Si c'est discret et bien fait, pourquoi pas ?

Pour effacer une tâche malencontreuse, il faut gratter le papier avec une lame de cutter neuve, ou une lame de rasoir. La tenir bien verticalement et ne pas trop appuyer pour ne pas abîmer le grain du papier !

Pour réaliser de l'écume, on peut utiliser une brosse à dents pour réaliser de fines goutelettes de drawing gum, ou une pipette à fixatif. On peint l'eau puis on gratte la gomme pour révéler les goutelettes claires.

Pour atténuer une ligne faite à l'encre trop nette, ou pour diluer de l'aquarelle trop concentrée avant qu'elle n'ait séché, pensez à avoir toujours sous la main un petit pulvérisateur plein d'eau, ca peut sauver. Dans le même ordre d'idée, une petite éponge presque sèche et propre permet d'éponger le surplus de peinture.