Forum Dessin, Pastel: dessin analytique ou synthétique

dessin analytique ou synthétique

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noon78
dessin analytique ou synthétique
Il y a 17 ans
Avant tout, si vous trouvez que j'ai "fumé la moquette", surtout, dites-le moi vite !!!

Quand j'ai commencé à dessiner, j'ai spontanément voulu obtenir un résultat réaliste (vous savez, 'oh on dirait une photo'). J'ai réussi quelques dessins ainsi (au prix d'un travail acharné), et j'ai compris que c'était, pour moi, une voie sans issue, car inexpressive.

J'essaye donc d'envisager le dessin (et la peinture) sous un angle "synthétique". Par synthétique, j'entends la capacité de ne pas représenter tout ce que l'on voit, mais uniquement ce qui permet de comprendre ce qu'on voit (on reconnait que c'est une fleur), tout en imaginant ce que l'on ne voit pas (on ne voit pas tous les détails de la fleur). Vous suivez ?

Je me suis très vite rendue compte que c'est beaucoup plus compliqué que de dessiner tout ce que l'on voit, puisque la simple observation ne suffit pas, il y a également une étape d'exclusion raisonnée, il faut faire des choix ...

Bon, j'en viens à ma question ...

Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique.

Mais j'ai l'impression qu'un dessin synthétique (type croquis, caricature) ne s'obtient pas en suivant cette démarche, bien au contraire.
Je pressens qu'il faut "capter" l'essentiel, les éléments caractéristiques et qu'il faut construire le reste du dessin autour.
Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Je n'ai pas la moindre idée si ce que je raconte est compréhensible, mais je veux bien votre avis :-)))
alt
C'est tout à fait
Il y a 17 ans

----- noon78 a écrit -----

Avant tout, si vous trouvez que j'ai "fumé la moquette", surtout, dites-le moi vite !!!

Quand j'ai commencé à dessiner, j'ai spontanément voulu obtenir un résultat réaliste (vous savez, 'oh on dirait une photo'). J'ai réussi quelques dessins ainsi (au prix d'un travail acharné), et j'ai compris que c'était, pour moi, une voie sans issue, car inexpressive.

J'essaye donc d'envisager le dessin (et la peinture) sous un angle "synthétique". Par synthétique, j'entends la capacité de ne pas représenter tout ce que l'on voit, mais uniquement ce qui permet de comprendre ce qu'on voit (on reconnait que c'est une fleur), tout en imaginant ce que l'on ne voit pas (on ne voit pas tous les détails de la fleur). Vous suivez ?

Je me suis très vite rendue compte que c'est beaucoup plus compliqué que de dessiner tout ce que l'on voit, puisque la simple observation ne suffit pas, il y a également une étape d'exclusion raisonnée, il faut faire des choix ...

Bon, j'en viens à ma question ...

Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique.

Mais j'ai l'impression qu'un dessin synthétique (type croquis, caricature) ne s'obtient pas en suivant cette démarche, bien au contraire.
Je pressens qu'il faut "capter" l'essentiel, les éléments caractéristiques et qu'il faut construire le reste du dessin autour.
Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Je n'ai pas la moindre idée si ce que je raconte est compréhensible, mais je veux bien votre avis :-)))
alt
Re :C'est tout à fait clair ...
Il y a 17 ans
pour la question !!! mais pour la réponse c'est une autre affaire

Sur le deuxième alinea, contrairement à ce que tu dis, l'étape de la recherche du résultat réaliste est nécessaire. Ce n'est pas une voie sans issue. Pour utiliser ta métaphore, c'est une grande voie pénétrante qui permet accéder à la cité "dessiné. Elle est inexpressive mais elle demeure un passage obligatoire qu'il faut oublier dès que l'on a pénétré dans la ville. Cette étape permet de progresser (voire maîtriser)l'essentiel du dessin (compo, perspectives, couleurs, anatomie)

(à suivre)


----- alt a écrit -----


----- noon78 a écrit -----

Avant tout, si vous trouvez que j'ai "fumé la moquette", surtout, dites-le moi vite !!!

Quand j'ai commencé à dessiner, j'ai spontanément voulu obtenir un résultat réaliste (vous savez, 'oh on dirait une photo'). J'ai réussi quelques dessins ainsi (au prix d'un travail acharné), et j'ai compris que c'était, pour moi, une voie sans issue, car inexpressive.

J'essaye donc d'envisager le dessin (et la peinture) sous un angle "synthétique". Par synthétique, j'entends la capacité de ne pas représenter tout ce que l'on voit, mais uniquement ce qui permet de comprendre ce qu'on voit (on reconnait que c'est une fleur), tout en imaginant ce que l'on ne voit pas (on ne voit pas tous les détails de la fleur). Vous suivez ?

Je me suis très vite rendue compte que c'est beaucoup plus compliqué que de dessiner tout ce que l'on voit, puisque la simple observation ne suffit pas, il y a également une étape d'exclusion raisonnée, il faut faire des choix ...

Bon, j'en viens à ma question ...

Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique.

Mais j'ai l'impression qu'un dessin synthétique (type croquis, caricature) ne s'obtient pas en suivant cette démarche, bien au contraire.
Je pressens qu'il faut "capter" l'essentiel, les éléments caractéristiques et qu'il faut construire le reste du dessin autour.
Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Je n'ai pas la moindre idée si ce que je raconte est compréhensible, mais je veux bien votre avis :-)))
alt
C'est tout à fait clair ...(suite)
Il y a 17 ans
La photo ayant remplacé la peinture réaliste, il fallait que la peinture trouve un autre chemin pour continuer d'exister (merci à Turner et aux impressionnistes). Je suis totalement d'accord avec toi sur l'approche synthétique de la peinture et du dessin (abstraction et simplification) pour transmettre une impression. A noter que cette dernière notion existe, bien évidemment, en photographie et en peinture hyperéaliste. Vous suivez ?

C'est l'étape que tu appelles exclusion raisonnée ...

Bon, je reviens à ta question ...

Dans tous les manuels d'intitiation au dessin, il est soutenu que pour apprendre à dessinner, il faut enfermer les fragments de la scène à représenter dans des formes géométriques simples (cercles, triangles, carrés, rectangles etc.) autrement dit du gros oeuvre pour entrer dans la finition (démarche analytique).

Je pense que cette démarche est particulièrement utile pour la composition, les ombres, la lumière, les valeurs, l'équilibre de masses) mais et surtout, elle est indispensable en phase d'appentissage.

(à suivre)

(à suivre)

----- alt a écrit -----

pour la question !!! mais pour la réponse c'est une autre affaire

Sur le deuxième alinea, contrairement à ce que tu dis, l'étape de la recherche du résultat réaliste est nécessaire. Ce n'est pas une voie sans issue. Pour utiliser ta métaphore, c'est une grande voie pénétrante qui permet accéder à la cité "dessiné. Elle est inexpressive mais elle demeure un passage obligatoire qu'il faut oublier dès que l'on a pénétré dans la ville. Cette étape permet de progresser (voire maîtriser)l'essentiel du dessin (compo, perspectives, couleurs, anatomie)

(à suivre)


----- alt a écrit -----


----- noon78 a écrit -----

Avant tout, si vous trouvez que j'ai "fumé la moquette", surtout, dites-le moi vite !!!

Quand j'ai commencé à dessiner, j'ai spontanément voulu obtenir un résultat réaliste (vous savez, 'oh on dirait une photo'). J'ai réussi quelques dessins ainsi (au prix d'un travail acharné), et j'ai compris que c'était, pour moi, une voie sans issue, car inexpressive.

J'essaye donc d'envisager le dessin (et la peinture) sous un angle "synthétique". Par synthétique, j'entends la capacité de ne pas représenter tout ce que l'on voit, mais uniquement ce qui permet de comprendre ce qu'on voit (on reconnait que c'est une fleur), tout en imaginant ce que l'on ne voit pas (on ne voit pas tous les détails de la fleur). Vous suivez ?

Je me suis très vite rendue compte que c'est beaucoup plus compliqué que de dessiner tout ce que l'on voit, puisque la simple observation ne suffit pas, il y a également une étape d'exclusion raisonnée, il faut faire des choix ...

Bon, j'en viens à ma question ...

Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique.

Mais j'ai l'impression qu'un dessin synthétique (type croquis, caricature) ne s'obtient pas en suivant cette démarche, bien au contraire.
Je pressens qu'il faut "capter" l'essentiel, les éléments caractéristiques et qu'il faut construire le reste du dessin autour.
Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Je n'ai pas la moindre idée si ce que je raconte est compréhensible, mais je veux bien votre avis :-)))
alt
Re :C'est tout à fait clair ...(suite et fin ?)
Il y a 17 ans
Je continue mes élucubrations ensoleillées après Noon (... sunny afternoon in english)

Comme tu l'indiques entre parenthèse, l'approche synthétique ne vise, que le type croquis ou caricature parce que l'analyse étant acquise par une longue pratique ou l'analyse n'étant pas strictement nécessaire (on est pas dans lélaboration deun tableau abouti), il n'est pas nécessaire de travailler la compo, les valeurs, les masses etc. on a pas le temps. Et ce que l'on dessine apparamment sans analyse est probablement analyser sans le vouloir !

Quand Van Gogh et Toulouse Lautrec captaient l'essentiel d'un attelage de chevaux ou l'essentiel d'un payage provençal, ils n'étaient pas contraint à une approche analytique parce qu'ils avaient aceré leur regard analytique par un travail d'observation acharné,


Pour paraphraser Boileau "Avant que de dessiner apprenez à regarder"

Je ne me relis pas parce que je ne conçois pas bien ce que je tente d'expliquer
Comme disait le même Boileau dans l'art poétique :
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement
Et les mots pour le dire arrivent aisément


Merci Noon pour ce sujet qui ne laissera pas de marbre nos forumeurs !


----- alt a écrit -----

La photo ayant remplacé la peinture réaliste, il fallait que la peinture trouve un autre chemin pour continuer d'exister (merci à Turner et aux impressionnistes). Je suis totalement d'accord avec toi sur l'approche synthétique de la peinture et du dessin (abstraction et simplification) pour transmettre une impression. A noter que cette dernière notion existe, bien évidemment, en photographie et en peinture hyperéaliste. Vous suivez ?

C'est l'étape que tu appelles exclusion raisonnée ...

Bon, je reviens à ta question ...

Dans tous les manuels d'intitiation au dessin, il est soutenu que pour apprendre à dessinner, il faut enfermer les fragments de la scène à représenter dans des formes géométriques simples (cercles, triangles, carrés, rectangles etc.) autrement dit du gros oeuvre pour entrer dans la finition (démarche analytique).

Je pense que cette démarche est particulièrement utile pour la composition, les ombres, la lumière, les valeurs, l'équilibre de masses) mais et surtout, elle est indispensable en phase d'appentissage.

(à suivre)

(à suivre)

----- alt a écrit -----

pour la question !!! mais pour la réponse c'est une autre affaire

Sur le deuxième alinea, contrairement à ce que tu dis, l'étape de la recherche du résultat réaliste est nécessaire. Ce n'est pas une voie sans issue. Pour utiliser ta métaphore, c'est une grande voie pénétrante qui permet accéder à la cité "dessiné. Elle est inexpressive mais elle demeure un passage obligatoire qu'il faut oublier dès que l'on a pénétré dans la ville. Cette étape permet de progresser (voire maîtriser)l'essentiel du dessin (compo, perspectives, couleurs, anatomie)

(à suivre)


----- alt a écrit -----


----- noon78 a écrit -----

Avant tout, si vous trouvez que j'ai "fumé la moquette", surtout, dites-le moi vite !!!

Quand j'ai commencé à dessiner, j'ai spontanément voulu obtenir un résultat réaliste (vous savez, 'oh on dirait une photo'). J'ai réussi quelques dessins ainsi (au prix d'un travail acharné), et j'ai compris que c'était, pour moi, une voie sans issue, car inexpressive.

J'essaye donc d'envisager le dessin (et la peinture) sous un angle "synthétique". Par synthétique, j'entends la capacité de ne pas représenter tout ce que l'on voit, mais uniquement ce qui permet de comprendre ce qu'on voit (on reconnait que c'est une fleur), tout en imaginant ce que l'on ne voit pas (on ne voit pas tous les détails de la fleur). Vous suivez ?

Je me suis très vite rendue compte que c'est beaucoup plus compliqué que de dessiner tout ce que l'on voit, puisque la simple observation ne suffit pas, il y a également une étape d'exclusion raisonnée, il faut faire des choix ...

Bon, j'en viens à ma question ...

Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique.

Mais j'ai l'impression qu'un dessin synthétique (type croquis, caricature) ne s'obtient pas en suivant cette démarche, bien au contraire.
Je pressens qu'il faut "capter" l'essentiel, les éléments caractéristiques et qu'il faut construire le reste du dessin autour.
Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Je n'ai pas la moindre idée si ce que je raconte est compréhensible, mais je veux bien votre avis :-)))
lovelyart87
Re :C'est tout à fait clair ...(suite et fin ?)
Il y a 17 ans
je crois que alt à tout dit.Il faut voir avant de peindre.Des heures passer à simplement regarder le sujet sont utiles.De toute façon il faut travailler produire et puis çà viens du moin je l èspère.Il faut faire soi le sujet.
alt
Re :C'est tout à fait clair ...(suite et fin ?)
Il y a 17 ans
Léni, je viens d'admirer, à nouveau, le chat et le pigeon. Il faudrait en faire une seconde version ... ça le mérite réellement !

J'ai voulu aller voir ta galerie et tout a disparu !
que se passe-t'elle ?
quel est ce pastis ?

Quoi qu'il en soit, cette aquarelle un peu opaque est, comme à l'accoutumée, plein de vie ... avant la mort du pigeon ;-)

@lt



----- léni a écrit -----


Le dessin n'est pas la forme, il est la manière de voir la forme.
[ ]
Edgar Degas


----- lovelyart87 a écrit -----

je crois que alt à tout dit.Il faut voir avant de peindre.Des heures passer à simplement regarder le sujet sont utiles.De toute façon il faut travailler produire et puis çà viens du moin je l èspère.Il faut faire soi le sujet.
noon78
léni
Il y a 17 ans
Merci pour cette citation de Degas que je ne connaissais pas. Elle est extrêmement juste.

PS : Il s'avère que de tous les artistes que j'ai un peu étudiés (bon d'accord, il n'y en a pas beaucoup ....), Degas est celui dont je me sens la plus proche, par son mode de pensée. Je me replonge régulièrement dans ses oeuvres, et j'ai à chaque fois l'impression de retrouver un vieil ami ...

----- léni a écrit -----


Le dessin n'est pas la forme, il est la manière de voir la forme.
[ ]
Edgar Degas


----- lovelyart87 a écrit -----

je crois que alt à tout dit.Il faut voir avant de peindre.Des heures passer à simplement regarder le sujet sont utiles.De toute façon il faut travailler produire et puis çà viens du moin je l èspère.Il faut faire soi le sujet.
noon78
lovelyart87
Il y a 17 ans
Je suis tout à fait persuadée qu'il faut regarder, beaucoup, souvent.
Il faut aussi produire.

Mais ça ne vient pas toujours tout seul, en particulier si la méthode n'est pas appropriée, ou qu'on ne s'ouvre pas l'esprit "dans le bon sens".

Bon, c'est mon côté "pégagogique", scolaire comme dirait 1815 !


----- lovelyart87 a écrit -----

je crois que alt à tout dit.Il faut voir avant de peindre.Des heures passer à simplement regarder le sujet sont utiles.De toute façon il faut travailler produire et puis çà viens du moin je l èspère.Il faut faire soi le sujet.
mésangedorée
Noon et Alt
Il y a 17 ans
Merci à vous 2 pour cette conversation très intéressante.
Je reste du même avis que Alt.

Je pense que l'approche dite analytique est indispensable. Si tu en ressens le besoin, Noon, tu viendras tout naturellement à celle dite synthétique. Pourquoi ne pas alterner l'une et l'autre dans tes dessins ?

Ce que tu es en train de faire avec tes pas-à-pas et autres exercices est fondamental !
Pour la suite, fais-toi confiance : ta main et ton cerveau auront ingéré toutes les bases.

Lorsque tu décideras de faire table rase de tout ce que tu apprends maintenant et de travailler d'une manière + expressive ("synthétique"), tes acquisitions émergeront naturellement et le résultat n'en sera que plus fluide et Beau.

A+

PS : Pour ma part, après avoir vu ton 1er portrait à l'aquarelle, je te fais 150% confiance et j'attends que tu "exploses". Que tu exploses toutes les règles.

La patiente.

----- alt a écrit -----

Je continue mes élucubrations ensoleillées après Noon (... sunny afternoon in english)

Comme tu l'indiques entre parenthèse, l'approche synthétique ne vise, que le type croquis ou caricature parce que l'analyse étant acquise par une longue pratique ou l'analyse n'étant pas strictement nécessaire (on est pas dans lélaboration deun tableau abouti), il n'est pas nécessaire de travailler la compo, les valeurs, les masses etc. on a pas le temps. Et ce que l'on dessine apparamment sans analyse est probablement analyser sans le vouloir !

Quand Van Gogh et Toulouse Lautrec captaient l'essentiel d'un attelage de chevaux ou l'essentiel d'un payage provençal, ils n'étaient pas contraint à une approche analytique parce qu'ils avaient aceré leur regard analytique par un travail d'observation acharné,


Pour paraphraser Boileau "Avant que de dessiner apprenez à regarder"

Je ne me relis pas parce que je ne conçois pas bien ce que je tente d'expliquer
Comme disait le même Boileau dans l'art poétique :
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement
Et les mots pour le dire arrivent aisément


Merci Noon pour ce sujet qui ne laissera pas de marbre nos forumeurs !


----- alt a écrit -----

La photo ayant remplacé la peinture réaliste, il fallait que la peinture trouve un autre chemin pour continuer d'exister (merci à Turner et aux impressionnistes). Je suis totalement d'accord avec toi sur l'approche synthétique de la peinture et du dessin (abstraction et simplification) pour transmettre une impression. A noter que cette dernière notion existe, bien évidemment, en photographie et en peinture hyperéaliste. Vous suivez ?

C'est l'étape que tu appelles exclusion raisonnée ...

Bon, je reviens à ta question ...

Dans tous les manuels d'intitiation au dessin, il est soutenu que pour apprendre à dessinner, il faut enfermer les fragments de la scène à représenter dans des formes géométriques simples (cercles, triangles, carrés, rectangles etc.) autrement dit du gros oeuvre pour entrer dans la finition (démarche analytique).

Je pense que cette démarche est particulièrement utile pour la composition, les ombres, la lumière, les valeurs, l'équilibre de masses) mais et surtout, elle est indispensable en phase d'appentissage.

(à suivre)

(à suivre)

----- alt a écrit -----

pour la question !!! mais pour la réponse c'est une autre affaire

Sur le deuxième alinea, contrairement à ce que tu dis, l'étape de la recherche du résultat réaliste est nécessaire. Ce n'est pas une voie sans issue. Pour utiliser ta métaphore, c'est une grande voie pénétrante qui permet accéder à la cité "dessiné. Elle est inexpressive mais elle demeure un passage obligatoire qu'il faut oublier dès que l'on a pénétré dans la ville. Cette étape permet de progresser (voire maîtriser)l'essentiel du dessin (compo, perspectives, couleurs, anatomie)

(à suivre)


----- alt a écrit -----


----- noon78 a écrit -----

Avant tout, si vous trouvez que j'ai "fumé la moquette", surtout, dites-le moi vite !!!

Quand j'ai commencé à dessiner, j'ai spontanément voulu obtenir un résultat réaliste (vous savez, 'oh on dirait une photo'). J'ai réussi quelques dessins ainsi (au prix d'un travail acharné), et j'ai compris que c'était, pour moi, une voie sans issue, car inexpressive.

J'essaye donc d'envisager le dessin (et la peinture) sous un angle "synthétique". Par synthétique, j'entends la capacité de ne pas représenter tout ce que l'on voit, mais uniquement ce qui permet de comprendre ce qu'on voit (on reconnait que c'est une fleur), tout en imaginant ce que l'on ne voit pas (on ne voit pas tous les détails de la fleur). Vous suivez ?

Je me suis très vite rendue compte que c'est beaucoup plus compliqué que de dessiner tout ce que l'on voit, puisque la simple observation ne suffit pas, il y a également une étape d'exclusion raisonnée, il faut faire des choix ...

Bon, j'en viens à ma question ...

Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique.

Mais j'ai l'impression qu'un dessin synthétique (type croquis, caricature) ne s'obtient pas en suivant cette démarche, bien au contraire.
Je pressens qu'il faut "capter" l'essentiel, les éléments caractéristiques et qu'il faut construire le reste du dessin autour.
Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Je n'ai pas la moindre idée si ce que je raconte est compréhensible, mais je veux bien votre avis :-)))
noon78
mésange dorée
Il y a 17 ans
C'est touchant cette confiance que tu me portes, alors que j'ai l'impression simultané de tourner en rond et de m'éparpiller.

Alterner les deux modes ... j'ai du mal à le concevoir.
Si je fais le parallèle avec les crayons de couleur : j'ai pendant longtemps travaillé à obtenir des couleurs riches, denses, en apprenant à superposer de nombreuses couches. Et puis un jour, j'ai découvert qu'on pouvait obtenir un beau rendu avec 2 couches seulement. Depuis, je suis incapable de travailler autrement, parce que ces deux façons de faire sont incompatibles, et parce que le mode "léger" me correspond.

Je pressens le même genre de phénomène avec la peinture.

Exploser les règles, ça me dit bien ça ! J'ai pas l'air, mais en fait, je suis très impertinente ;-)

----- mésangedorée a écrit -----

Merci à vous 2 pour cette conversation très intéressante.
Je reste du même avis que Alt.

Je pense que l'approche dite analytique est indispensable. Si tu en ressens le besoin, Noon, tu viendras tout naturellement à celle dite synthétique. Pourquoi ne pas alterner l'une et l'autre dans tes dessins ?

Ce que tu es en train de faire avec tes pas-à-pas et autres exercices est fondamental !
Pour la suite, fais-toi confiance : ta main et ton cerveau auront ingéré toutes les bases.

Lorsque tu décideras de faire table rase de tout ce que tu apprends maintenant et de travailler d'une manière + expressive ("synthétique"), tes acquisitions émergeront naturellement et le résultat n'en sera que plus fluide et Beau.

A+

PS : Pour ma part, après avoir vu ton 1er portrait à l'aquarelle, je te fais 150% confiance et j'attends que tu "exploses". Que tu exploses toutes les règles.

La patiente.

----- alt a écrit -----

Je continue mes élucubrations ensoleillées après Noon (... sunny afternoon in english)

Comme tu l'indiques entre parenthèse, l'approche synthétique ne vise, que le type croquis ou caricature parce que l'analyse étant acquise par une longue pratique ou l'analyse n'étant pas strictement nécessaire (on est pas dans lélaboration deun tableau abouti), il n'est pas nécessaire de travailler la compo, les valeurs, les masses etc. on a pas le temps. Et ce que l'on dessine apparamment sans analyse est probablement analyser sans le vouloir !

Quand Van Gogh et Toulouse Lautrec captaient l'essentiel d'un attelage de chevaux ou l'essentiel d'un payage provençal, ils n'étaient pas contraint à une approche analytique parce qu'ils avaient aceré leur regard analytique par un travail d'observation acharné,


Pour paraphraser Boileau "Avant que de dessiner apprenez à regarder"

Je ne me relis pas parce que je ne conçois pas bien ce que je tente d'expliquer
Comme disait le même Boileau dans l'art poétique :
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement
Et les mots pour le dire arrivent aisément


Merci Noon pour ce sujet qui ne laissera pas de marbre nos forumeurs !


----- alt a écrit -----

La photo ayant remplacé la peinture réaliste, il fallait que la peinture trouve un autre chemin pour continuer d'exister (merci à Turner et aux impressionnistes). Je suis totalement d'accord avec toi sur l'approche synthétique de la peinture et du dessin (abstraction et simplification) pour transmettre une impression. A noter que cette dernière notion existe, bien évidemment, en photographie et en peinture hyperéaliste. Vous suivez ?

C'est l'étape que tu appelles exclusion raisonnée ...

Bon, je reviens à ta question ...

Dans tous les manuels d'intitiation au dessin, il est soutenu que pour apprendre à dessinner, il faut enfermer les fragments de la scène à représenter dans des formes géométriques simples (cercles, triangles, carrés, rectangles etc.) autrement dit du gros oeuvre pour entrer dans la finition (démarche analytique).

Je pense que cette démarche est particulièrement utile pour la composition, les ombres, la lumière, les valeurs, l'équilibre de masses) mais et surtout, elle est indispensable en phase d'appentissage.

(à suivre)

(à suivre)

----- alt a écrit -----

pour la question !!! mais pour la réponse c'est une autre affaire

Sur le deuxième alinea, contrairement à ce que tu dis, l'étape de la recherche du résultat réaliste est nécessaire. Ce n'est pas une voie sans issue. Pour utiliser ta métaphore, c'est une grande voie pénétrante qui permet accéder à la cité "dessiné. Elle est inexpressive mais elle demeure un passage obligatoire qu'il faut oublier dès que l'on a pénétré dans la ville. Cette étape permet de progresser (voire maîtriser)l'essentiel du dessin (compo, perspectives, couleurs, anatomie)

(à suivre)


----- alt a écrit -----


----- noon78 a écrit -----

Avant tout, si vous trouvez que j'ai "fumé la moquette", surtout, dites-le moi vite !!!

Quand j'ai commencé à dessiner, j'ai spontanément voulu obtenir un résultat réaliste (vous savez, 'oh on dirait une photo'). J'ai réussi quelques dessins ainsi (au prix d'un travail acharné), et j'ai compris que c'était, pour moi, une voie sans issue, car inexpressive.

J'essaye donc d'envisager le dessin (et la peinture) sous un angle "synthétique". Par synthétique, j'entends la capacité de ne pas représenter tout ce que l'on voit, mais uniquement ce qui permet de comprendre ce qu'on voit (on reconnait que c'est une fleur), tout en imaginant ce que l'on ne voit pas (on ne voit pas tous les détails de la fleur). Vous suivez ?

Je me suis très vite rendue compte que c'est beaucoup plus compliqué que de dessiner tout ce que l'on voit, puisque la simple observation ne suffit pas, il y a également une étape d'exclusion raisonnée, il faut faire des choix ...

Bon, j'en viens à ma question ...

Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique.

Mais j'ai l'impression qu'un dessin synthétique (type croquis, caricature) ne s'obtient pas en suivant cette démarche, bien au contraire.
Je pressens qu'il faut "capter" l'essentiel, les éléments caractéristiques et qu'il faut construire le reste du dessin autour.
Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Je n'ai pas la moindre idée si ce que je raconte est compréhensible, mais je veux bien votre avis :-)))
mésangedorée
Re :mésange dorée
Il y a 17 ans
Noon,

Je viens de te relire.
Si j'ai bien compris, tu arrives facilement à reproduire mais peines à interpréter.

L'interprétation suppose que tu dois trancher, prendre parti, que tu dois donner à voir de toi-même. Cela signifie-t-il qu'une certaine pudeur t'empêche de te révéler ?

Tu peux continuer tes exercices, mais je suis persuadée que tu es à un tournant.

A+

----- noon78 a écrit -----

C'est touchant cette confiance que tu me portes, alors que j'ai l'impression simultané de tourner en rond et de m'éparpiller.

Alterner les deux modes ... j'ai du mal à le concevoir.
Si je fais le parallèle avec les crayons de couleur : j'ai pendant longtemps travaillé à obtenir des couleurs riches, denses, en apprenant à superposer de nombreuses couches. Et puis un jour, j'ai découvert qu'on pouvait obtenir un beau rendu avec 2 couches seulement. Depuis, je suis incapable de travailler autrement, parce que ces deux façons de faire sont incompatibles, et parce que le mode "léger" me correspond.

Je pressens le même genre de phénomène avec la peinture.

Exploser les règles, ça me dit bien ça ! J'ai pas l'air, mais en fait, je suis très impertinente ;-)

----- mésangedorée a écrit -----

Merci à vous 2 pour cette conversation très intéressante.
Je reste du même avis que Alt.

Je pense que l'approche dite analytique est indispensable. Si tu en ressens le besoin, Noon, tu viendras tout naturellement à celle dite synthétique. Pourquoi ne pas alterner l'une et l'autre dans tes dessins ?

Ce que tu es en train de faire avec tes pas-à-pas et autres exercices est fondamental !
Pour la suite, fais-toi confiance : ta main et ton cerveau auront ingéré toutes les bases.

Lorsque tu décideras de faire table rase de tout ce que tu apprends maintenant et de travailler d'une manière + expressive ("synthétique"), tes acquisitions émergeront naturellement et le résultat n'en sera que plus fluide et Beau.

A+

PS : Pour ma part, après avoir vu ton 1er portrait à l'aquarelle, je te fais 150% confiance et j'attends que tu "exploses". Que tu exploses toutes les règles.

La patiente.

----- alt a écrit -----

Je continue mes élucubrations ensoleillées après Noon (... sunny afternoon in english)

Comme tu l'indiques entre parenthèse, l'approche synthétique ne vise, que le type croquis ou caricature parce que l'analyse étant acquise par une longue pratique ou l'analyse n'étant pas strictement nécessaire (on est pas dans lélaboration deun tableau abouti), il n'est pas nécessaire de travailler la compo, les valeurs, les masses etc. on a pas le temps. Et ce que l'on dessine apparamment sans analyse est probablement analyser sans le vouloir !

Quand Van Gogh et Toulouse Lautrec captaient l'essentiel d'un attelage de chevaux ou l'essentiel d'un payage provençal, ils n'étaient pas contraint à une approche analytique parce qu'ils avaient aceré leur regard analytique par un travail d'observation acharné,


Pour paraphraser Boileau "Avant que de dessiner apprenez à regarder"

Je ne me relis pas parce que je ne conçois pas bien ce que je tente d'expliquer
Comme disait le même Boileau dans l'art poétique :
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement
Et les mots pour le dire arrivent aisément


Merci Noon pour ce sujet qui ne laissera pas de marbre nos forumeurs !


----- alt a écrit -----

La photo ayant remplacé la peinture réaliste, il fallait que la peinture trouve un autre chemin pour continuer d'exister (merci à Turner et aux impressionnistes). Je suis totalement d'accord avec toi sur l'approche synthétique de la peinture et du dessin (abstraction et simplification) pour transmettre une impression. A noter que cette dernière notion existe, bien évidemment, en photographie et en peinture hyperéaliste. Vous suivez ?

C'est l'étape que tu appelles exclusion raisonnée ...

Bon, je reviens à ta question ...

Dans tous les manuels d'intitiation au dessin, il est soutenu que pour apprendre à dessinner, il faut enfermer les fragments de la scène à représenter dans des formes géométriques simples (cercles, triangles, carrés, rectangles etc.) autrement dit du gros oeuvre pour entrer dans la finition (démarche analytique).

Je pense que cette démarche est particulièrement utile pour la composition, les ombres, la lumière, les valeurs, l'équilibre de masses) mais et surtout, elle est indispensable en phase d'appentissage.

(à suivre)

(à suivre)

----- alt a écrit -----

pour la question !!! mais pour la réponse c'est une autre affaire

Sur le deuxième alinea, contrairement à ce que tu dis, l'étape de la recherche du résultat réaliste est nécessaire. Ce n'est pas une voie sans issue. Pour utiliser ta métaphore, c'est une grande voie pénétrante qui permet accéder à la cité "dessiné. Elle est inexpressive mais elle demeure un passage obligatoire qu'il faut oublier dès que l'on a pénétré dans la ville. Cette étape permet de progresser (voire maîtriser)l'essentiel du dessin (compo, perspectives, couleurs, anatomie)

(à suivre)


----- alt a écrit -----


----- noon78 a écrit -----

Avant tout, si vous trouvez que j'ai "fumé la moquette", surtout, dites-le moi vite !!!

Quand j'ai commencé à dessiner, j'ai spontanément voulu obtenir un résultat réaliste (vous savez, 'oh on dirait une photo'). J'ai réussi quelques dessins ainsi (au prix d'un travail acharné), et j'ai compris que c'était, pour moi, une voie sans issue, car inexpressive.

J'essaye donc d'envisager le dessin (et la peinture) sous un angle "synthétique". Par synthétique, j'entends la capacité de ne pas représenter tout ce que l'on voit, mais uniquement ce qui permet de comprendre ce qu'on voit (on reconnait que c'est une fleur), tout en imaginant ce que l'on ne voit pas (on ne voit pas tous les détails de la fleur). Vous suivez ?

Je me suis très vite rendue compte que c'est beaucoup plus compliqué que de dessiner tout ce que l'on voit, puisque la simple observation ne suffit pas, il y a également une étape d'exclusion raisonnée, il faut faire des choix ...

Bon, j'en viens à ma question ...

Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique.

Mais j'ai l'impression qu'un dessin synthétique (type croquis, caricature) ne s'obtient pas en suivant cette démarche, bien au contraire.
Je pressens qu'il faut "capter" l'essentiel, les éléments caractéristiques et qu'il faut construire le reste du dessin autour.
Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Je n'ai pas la moindre idée si ce que je raconte est compréhensible, mais je veux bien votre avis :-)))
noon78
Re :mésange dorée
Il y a 17 ans
C'est si juste, que je ne sais pas quoi dire là ...

----- mésangedorée a écrit -----

Noon,

Je viens de te relire.
Si j'ai bien compris, tu arrives facilement à reproduire mais peines à interpréter.

L'interprétation suppose que tu dois trancher, prendre parti, que tu dois donner à voir de toi-même. Cela signifie-t-il qu'une certaine pudeur t'empêche de te révéler ?

Tu peux continuer tes exercices, mais je suis persuadée que tu es à un tournant.

A+

----- noon78 a écrit -----

C'est touchant cette confiance que tu me portes, alors que j'ai l'impression simultané de tourner en rond et de m'éparpiller.

Alterner les deux modes ... j'ai du mal à le concevoir.
Si je fais le parallèle avec les crayons de couleur : j'ai pendant longtemps travaillé à obtenir des couleurs riches, denses, en apprenant à superposer de nombreuses couches. Et puis un jour, j'ai découvert qu'on pouvait obtenir un beau rendu avec 2 couches seulement. Depuis, je suis incapable de travailler autrement, parce que ces deux façons de faire sont incompatibles, et parce que le mode "léger" me correspond.

Je pressens le même genre de phénomène avec la peinture.

Exploser les règles, ça me dit bien ça ! J'ai pas l'air, mais en fait, je suis très impertinente ;-)

----- mésangedorée a écrit -----

Merci à vous 2 pour cette conversation très intéressante.
Je reste du même avis que Alt.

Je pense que l'approche dite analytique est indispensable. Si tu en ressens le besoin, Noon, tu viendras tout naturellement à celle dite synthétique. Pourquoi ne pas alterner l'une et l'autre dans tes dessins ?

Ce que tu es en train de faire avec tes pas-à-pas et autres exercices est fondamental !
Pour la suite, fais-toi confiance : ta main et ton cerveau auront ingéré toutes les bases.

Lorsque tu décideras de faire table rase de tout ce que tu apprends maintenant et de travailler d'une manière + expressive ("synthétique"), tes acquisitions émergeront naturellement et le résultat n'en sera que plus fluide et Beau.

A+

PS : Pour ma part, après avoir vu ton 1er portrait à l'aquarelle, je te fais 150% confiance et j'attends que tu "exploses". Que tu exploses toutes les règles.

La patiente.

----- alt a écrit -----

Je continue mes élucubrations ensoleillées après Noon (... sunny afternoon in english)

Comme tu l'indiques entre parenthèse, l'approche synthétique ne vise, que le type croquis ou caricature parce que l'analyse étant acquise par une longue pratique ou l'analyse n'étant pas strictement nécessaire (on est pas dans lélaboration deun tableau abouti), il n'est pas nécessaire de travailler la compo, les valeurs, les masses etc. on a pas le temps. Et ce que l'on dessine apparamment sans analyse est probablement analyser sans le vouloir !

Quand Van Gogh et Toulouse Lautrec captaient l'essentiel d'un attelage de chevaux ou l'essentiel d'un payage provençal, ils n'étaient pas contraint à une approche analytique parce qu'ils avaient aceré leur regard analytique par un travail d'observation acharné,


Pour paraphraser Boileau "Avant que de dessiner apprenez à regarder"

Je ne me relis pas parce que je ne conçois pas bien ce que je tente d'expliquer
Comme disait le même Boileau dans l'art poétique :
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement
Et les mots pour le dire arrivent aisément


Merci Noon pour ce sujet qui ne laissera pas de marbre nos forumeurs !


----- alt a écrit -----

La photo ayant remplacé la peinture réaliste, il fallait que la peinture trouve un autre chemin pour continuer d'exister (merci à Turner et aux impressionnistes). Je suis totalement d'accord avec toi sur l'approche synthétique de la peinture et du dessin (abstraction et simplification) pour transmettre une impression. A noter que cette dernière notion existe, bien évidemment, en photographie et en peinture hyperéaliste. Vous suivez ?

C'est l'étape que tu appelles exclusion raisonnée ...

Bon, je reviens à ta question ...

Dans tous les manuels d'intitiation au dessin, il est soutenu que pour apprendre à dessinner, il faut enfermer les fragments de la scène à représenter dans des formes géométriques simples (cercles, triangles, carrés, rectangles etc.) autrement dit du gros oeuvre pour entrer dans la finition (démarche analytique).

Je pense que cette démarche est particulièrement utile pour la composition, les ombres, la lumière, les valeurs, l'équilibre de masses) mais et surtout, elle est indispensable en phase d'appentissage.

(à suivre)

(à suivre)

----- alt a écrit -----

pour la question !!! mais pour la réponse c'est une autre affaire

Sur le deuxième alinea, contrairement à ce que tu dis, l'étape de la recherche du résultat réaliste est nécessaire. Ce n'est pas une voie sans issue. Pour utiliser ta métaphore, c'est une grande voie pénétrante qui permet accéder à la cité "dessiné. Elle est inexpressive mais elle demeure un passage obligatoire qu'il faut oublier dès que l'on a pénétré dans la ville. Cette étape permet de progresser (voire maîtriser)l'essentiel du dessin (compo, perspectives, couleurs, anatomie)

(à suivre)


----- alt a écrit -----


----- noon78 a écrit -----

Avant tout, si vous trouvez que j'ai "fumé la moquette", surtout, dites-le moi vite !!!

Quand j'ai commencé à dessiner, j'ai spontanément voulu obtenir un résultat réaliste (vous savez, 'oh on dirait une photo'). J'ai réussi quelques dessins ainsi (au prix d'un travail acharné), et j'ai compris que c'était, pour moi, une voie sans issue, car inexpressive.

J'essaye donc d'envisager le dessin (et la peinture) sous un angle "synthétique". Par synthétique, j'entends la capacité de ne pas représenter tout ce que l'on voit, mais uniquement ce qui permet de comprendre ce qu'on voit (on reconnait que c'est une fleur), tout en imaginant ce que l'on ne voit pas (on ne voit pas tous les détails de la fleur). Vous suivez ?

Je me suis très vite rendue compte que c'est beaucoup plus compliqué que de dessiner tout ce que l'on voit, puisque la simple observation ne suffit pas, il y a également une étape d'exclusion raisonnée, il faut faire des choix ...

Bon, j'en viens à ma question ...

Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique.

Mais j'ai l'impression qu'un dessin synthétique (type croquis, caricature) ne s'obtient pas en suivant cette démarche, bien au contraire.
Je pressens qu'il faut "capter" l'essentiel, les éléments caractéristiques et qu'il faut construire le reste du dessin autour.
Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Je n'ai pas la moindre idée si ce que je raconte est compréhensible, mais je veux bien votre avis :-)))
noon78
alt
Il y a 17 ans
Je réponds directement à chacun sinon, je vais m'y perdre ...

""Merci Noon pour ce sujet qui ne laissera pas de marbre nos forumeurs !""
**************
J'espère bien car il n'y a qu'ici que je peux avoir ce niveau de discussions.


Le réalisme, un passage obligatoire. Je suis tout à fait d'accord, car cette étape m'a appris à voir, observer, regarder, etc ... En revanche, sur la composition et les couleurs, ça ne m'a pas été très utile jusqu'à présent, tout simplement parce que les harmonies de couleur et la composition sont liées aux arts graphiques, ça n'existe que très peu "à l'état naturel". Enfin, c'est mon avis, mais je suis prête à en changer si on me le montre.


Concernant la photo et le réalisme ... Mon avis : la photo n'a rien remplacé du tout. La photo est un art graphique comme les autres, avec ses règles, ses contraintes, mais sa finalité mais pas différente de celle d'un peintre ou d'un dessinateur.


""Comme tu l'indiques entre parenthèse, l'approche synthétique ne vise, que le type croquis ou caricature parce que l'analyse étant acquise par une longue pratique ou l'analyse n'étant pas strictement nécessaire (on est pas dans lélaboration deun tableau abouti), il n'est pas nécessaire de travailler la compo, les valeurs, les masses etc. on a pas le temps. Et ce que l'on dessine apparamment sans analyse est probablement analyser sans le vouloir !
Quand Van Gogh et Toulouse Lautrec captaient l'essentiel d'un attelage de chevaux ou l'essentiel d'un payage provençal, ils n'étaient pas contraint à une approche analytique parce qu'ils avaient aceré leur regard analytique par un travail d'observation acharné,""
***************
Je n'ai pas forcément choisi les bons exemples.
Tes personnages devant ton abbaye, ils sont synthétiques, sans que ce soit un croquis ou une caricature. Je suis admirative devant cette aptitude à trouver ce qu'il faut exclure et garder pour que le sujet soit reconnaissable tout en étant pas détaillé.
Mais peut-être as-tu raison, c'est le résultat d'une longue pratique analytique et d'observation. Finalement, je vais peut-être un peu trop vite en besogne ...
Et en les regardant de nouveau, je viens de percuter que la forme des personnages était sculptée par la lumière, réduite à 3-4 valeurs différentes.


""Je ne me relis pas parce que je ne conçois pas bien ce que je tente d'expliquer
Comme disait le même Boileau dans l'art poétique :
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement
Et les mots pour le dire arrivent aisément""
***********
Ah, c'est ma devise !




----- alt a écrit -----

pour la question !!! mais pour la réponse c'est une autre affaire

Sur le deuxième alinea, contrairement à ce que tu dis, l'étape de la recherche du résultat réaliste est nécessaire. Ce n'est pas une voie sans issue. Pour utiliser ta métaphore, c'est une grande voie pénétrante qui permet accéder à la cité "dessiné. Elle est inexpressive mais elle demeure un passage obligatoire qu'il faut oublier dès que l'on a pénétré dans la ville. Cette étape permet de progresser (voire maîtriser)l'essentiel du dessin (compo, perspectives, couleurs, anatomie)

(à suivre)


----- alt a écrit -----


----- noon78 a écrit -----

Avant tout, si vous trouvez que j'ai "fumé la moquette", surtout, dites-le moi vite !!!

Quand j'ai commencé à dessiner, j'ai spontanément voulu obtenir un résultat réaliste (vous savez, 'oh on dirait une photo'). J'ai réussi quelques dessins ainsi (au prix d'un travail acharné), et j'ai compris que c'était, pour moi, une voie sans issue, car inexpressive.

J'essaye donc d'envisager le dessin (et la peinture) sous un angle "synthétique". Par synthétique, j'entends la capacité de ne pas représenter tout ce que l'on voit, mais uniquement ce qui permet de comprendre ce qu'on voit (on reconnait que c'est une fleur), tout en imaginant ce que l'on ne voit pas (on ne voit pas tous les détails de la fleur). Vous suivez ?

Je me suis très vite rendue compte que c'est beaucoup plus compliqué que de dessiner tout ce que l'on voit, puisque la simple observation ne suffit pas, il y a également une étape d'exclusion raisonnée, il faut faire des choix ...

Bon, j'en viens à ma question ...

Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique.

Mais j'ai l'impression qu'un dessin synthétique (type croquis, caricature) ne s'obtient pas en suivant cette démarche, bien au contraire.
Je pressens qu'il faut "capter" l'essentiel, les éléments caractéristiques et qu'il faut construire le reste du dessin autour.
Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Je n'ai pas la moindre idée si ce que je raconte est compréhensible, mais je veux bien votre avis :-)))
alt
la photo n'a rien remplacé du tout
Il y a 17 ans
Tu as raison de dire que la photo n'a rien remplacé du tout.
Mais elle a modifié la peinture. Elle l'a déchargée de sa responsablité à représenter la réalité. Elle l'a incitée ou obligée à migrer vers une autre forme d'art graphique. C'est là que sont intervenus Turner, les impressionnistes, le cubisme, l'abstraction etc.

Comme tu le dis, la photo a ses règles, ses contraintes. Pourtant, sa finalité n'est pas totalement différente de celle d'un peintre, dès lors qu'il s'agit de remplir le cadre d'une représentation en deux dimensions.
Par suite, les règles de l'esthétisme restent incontournables (lignes de force, perspectives, lumière, ombres, tonalité etc.)

Cordialement

@lt

----- noon78 a écrit -----

Je réponds directement à chacun sinon, je vais m'y perdre ...

""Merci Noon pour ce sujet qui ne laissera pas de marbre nos forumeurs !""
**************
J'espère bien car il n'y a qu'ici que je peux avoir ce niveau de discussions.


Le réalisme, un passage obligatoire. Je suis tout à fait d'accord, car cette étape m'a appris à voir, observer, regarder, etc ... En revanche, sur la composition et les couleurs, ça ne m'a pas été très utile jusqu'à présent, tout simplement parce que les harmonies de couleur et la composition sont liées aux arts graphiques, ça n'existe que très peu "à l'état naturel". Enfin, c'est mon avis, mais je suis prête à en changer si on me le montre.


Concernant la photo et le réalisme ... Mon avis : la photo n'a rien remplacé du tout. La photo est un art graphique comme les autres, avec ses règles, ses contraintes, mais sa finalité mais pas différente de celle d'un peintre ou d'un dessinateur.


""Comme tu l'indiques entre parenthèse, l'approche synthétique ne vise, que le type croquis ou caricature parce que l'analyse étant acquise par une longue pratique ou l'analyse n'étant pas strictement nécessaire (on est pas dans lélaboration deun tableau abouti), il n'est pas nécessaire de travailler la compo, les valeurs, les masses etc. on a pas le temps. Et ce que l'on dessine apparamment sans analyse est probablement analyser sans le vouloir !
Quand Van Gogh et Toulouse Lautrec captaient l'essentiel d'un attelage de chevaux ou l'essentiel d'un payage provençal, ils n'étaient pas contraint à une approche analytique parce qu'ils avaient aceré leur regard analytique par un travail d'observation acharné,""
***************
Je n'ai pas forcément choisi les bons exemples.
Tes personnages devant ton abbaye, ils sont synthétiques, sans que ce soit un croquis ou une caricature. Je suis admirative devant cette aptitude à trouver ce qu'il faut exclure et garder pour que le sujet soit reconnaissable tout en étant pas détaillé.
Mais peut-être as-tu raison, c'est le résultat d'une longue pratique analytique et d'observation. Finalement, je vais peut-être un peu trop vite en besogne ...
Et en les regardant de nouveau, je viens de percuter que la forme des personnages était sculptée par la lumière, réduite à 3-4 valeurs différentes.


""Je ne me relis pas parce que je ne conçois pas bien ce que je tente d'expliquer
Comme disait le même Boileau dans l'art poétique :
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement
Et les mots pour le dire arrivent aisément""
***********
Ah, c'est ma devise !




----- alt a écrit -----

pour la question !!! mais pour la réponse c'est une autre affaire

Sur le deuxième alinea, contrairement à ce que tu dis, l'étape de la recherche du résultat réaliste est nécessaire. Ce n'est pas une voie sans issue. Pour utiliser ta métaphore, c'est une grande voie pénétrante qui permet accéder à la cité "dessiné. Elle est inexpressive mais elle demeure un passage obligatoire qu'il faut oublier dès que l'on a pénétré dans la ville. Cette étape permet de progresser (voire maîtriser)l'essentiel du dessin (compo, perspectives, couleurs, anatomie)

(à suivre)


----- alt a écrit -----


----- noon78 a écrit -----

Avant tout, si vous trouvez que j'ai "fumé la moquette", surtout, dites-le moi vite !!!

Quand j'ai commencé à dessiner, j'ai spontanément voulu obtenir un résultat réaliste (vous savez, 'oh on dirait une photo'). J'ai réussi quelques dessins ainsi (au prix d'un travail acharné), et j'ai compris que c'était, pour moi, une voie sans issue, car inexpressive.

J'essaye donc d'envisager le dessin (et la peinture) sous un angle "synthétique". Par synthétique, j'entends la capacité de ne pas représenter tout ce que l'on voit, mais uniquement ce qui permet de comprendre ce qu'on voit (on reconnait que c'est une fleur), tout en imaginant ce que l'on ne voit pas (on ne voit pas tous les détails de la fleur). Vous suivez ?

Je me suis très vite rendue compte que c'est beaucoup plus compliqué que de dessiner tout ce que l'on voit, puisque la simple observation ne suffit pas, il y a également une étape d'exclusion raisonnée, il faut faire des choix ...

Bon, j'en viens à ma question ...

Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique.

Mais j'ai l'impression qu'un dessin synthétique (type croquis, caricature) ne s'obtient pas en suivant cette démarche, bien au contraire.
Je pressens qu'il faut "capter" l'essentiel, les éléments caractéristiques et qu'il faut construire le reste du dessin autour.
Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Je n'ai pas la moindre idée si ce que je raconte est compréhensible, mais je veux bien votre avis :-)))
alt
Fumer à moquette
Il y a 17 ans
Fumer la moquette n'est pas le meilleur vecteur de l’imagination artistique analytique ou synthétique.
Ça ne trouble pas assez l’esprit raisonnable et ça n’aide pas à amalgamer l'artiste avec l’univers.

@lt
NB : c'est juste pour blaguer un peu

----- noon78 a écrit -----

Avant tout, si vous trouvez que j'ai "fumé la moquette", surtout, dites-le moi vite !!!

Quand j'ai commencé à dessiner, j'ai spontanément voulu obtenir un résultat réaliste (vous savez, 'oh on dirait une photo'). J'ai réussi quelques dessins ainsi (au prix d'un travail acharné), et j'ai compris que c'était, pour moi, une voie sans issue, car inexpressive.

J'essaye donc d'envisager le dessin (et la peinture) sous un angle "synthétique". Par synthétique, j'entends la capacité de ne pas représenter tout ce que l'on voit, mais uniquement ce qui permet de comprendre ce qu'on voit (on reconnait que c'est une fleur), tout en imaginant ce que l'on ne voit pas (on ne voit pas tous les détails de la fleur). Vous suivez ?

Je me suis très vite rendue compte que c'est beaucoup plus compliqué que de dessiner tout ce que l'on voit, puisque la simple observation ne suffit pas, il y a également une étape d'exclusion raisonnée, il faut faire des choix ...

Bon, j'en viens à ma question ...

Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique.

Mais j'ai l'impression qu'un dessin synthétique (type croquis, caricature) ne s'obtient pas en suivant cette démarche, bien au contraire.
Je pressens qu'il faut "capter" l'essentiel, les éléments caractéristiques et qu'il faut construire le reste du dessin autour.
Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Je n'ai pas la moindre idée si ce que je raconte est compréhensible, mais je veux bien votre avis :-)))
noon78
Re :Fumer à moquette
Il y a 17 ans
Ca fait bien longtemps que j'ai arrêté de fumer (par orgueil d'ailleurs) ...
Par contre, le champagne, c'est plus difficile ;-)

bon après-midi ensoleillé !

----- alt a écrit -----

Fumer la moquette n'est pas le meilleur vecteur de l’imagination artistique analytique ou synthétique.
Ça ne trouble pas assez l’esprit raisonnable et ça n’aide pas à amalgamer l'artiste avec l’univers.

@lt
NB : c'est juste pour blaguer un peu

----- noon78 a écrit -----

Avant tout, si vous trouvez que j'ai "fumé la moquette", surtout, dites-le moi vite !!!

Quand j'ai commencé à dessiner, j'ai spontanément voulu obtenir un résultat réaliste (vous savez, 'oh on dirait une photo'). J'ai réussi quelques dessins ainsi (au prix d'un travail acharné), et j'ai compris que c'était, pour moi, une voie sans issue, car inexpressive.

J'essaye donc d'envisager le dessin (et la peinture) sous un angle "synthétique". Par synthétique, j'entends la capacité de ne pas représenter tout ce que l'on voit, mais uniquement ce qui permet de comprendre ce qu'on voit (on reconnait que c'est une fleur), tout en imaginant ce que l'on ne voit pas (on ne voit pas tous les détails de la fleur). Vous suivez ?

Je me suis très vite rendue compte que c'est beaucoup plus compliqué que de dessiner tout ce que l'on voit, puisque la simple observation ne suffit pas, il y a également une étape d'exclusion raisonnée, il faut faire des choix ...

Bon, j'en viens à ma question ...

Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique.

Mais j'ai l'impression qu'un dessin synthétique (type croquis, caricature) ne s'obtient pas en suivant cette démarche, bien au contraire.
Je pressens qu'il faut "capter" l'essentiel, les éléments caractéristiques et qu'il faut construire le reste du dessin autour.
Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Je n'ai pas la moindre idée si ce que je raconte est compréhensible, mais je veux bien votre avis :-)))
eddy
Re :dessin analytique ou synthétique
Il y a 17 ans
salut noon78

je pense que @lt à bien résumé l'essentiel (dire que l'on a manqué de perdre des gens comme lui sur ce forum,enfin...!!!)
à mon humble avis ,je crois qu'il faut que tu arrives à lire tes sujets ou personnages ,
je m'explique :

si tu prend un personnage en modéle ,essaye de voir ce qu'il a ressenti à ce moment précis!!
pour une fleur ou autres .. essaye de trouver l'émotion qu'elle t'inspire!!
etc....
heureux celui qui arrivera à transcrire l'émotion et la technique dans ces réalisations!!!

bravo à toi pour ton travail
eddy







----- noon78 a écrit -----

Avant tout, si vous trouvez que j'ai "fumé la moquette", surtout, dites-le moi vite !!!

Quand j'ai commencé à dessiner, j'ai spontanément voulu obtenir un résultat réaliste (vous savez, 'oh on dirait une photo'). J'ai réussi quelques dessins ainsi (au prix d'un travail acharné), et j'ai compris que c'était, pour moi, une voie sans issue, car inexpressive.

J'essaye donc d'envisager le dessin (et la peinture) sous un angle "synthétique". Par synthétique, j'entends la capacité de ne pas représenter tout ce que l'on voit, mais uniquement ce qui permet de comprendre ce qu'on voit (on reconnait que c'est une fleur), tout en imaginant ce que l'on ne voit pas (on ne voit pas tous les détails de la fleur). Vous suivez ?

Je me suis très vite rendue compte que c'est beaucoup plus compliqué que de dessiner tout ce que l'on voit, puisque la simple observation ne suffit pas, il y a également une étape d'exclusion raisonnée, il faut faire des choix ...

Bon, j'en viens à ma question ...

Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique.

Mais j'ai l'impression qu'un dessin synthétique (type croquis, caricature) ne s'obtient pas en suivant cette démarche, bien au contraire.
Je pressens qu'il faut "capter" l'essentiel, les éléments caractéristiques et qu'il faut construire le reste du dessin autour.
Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Je n'ai pas la moindre idée si ce que je raconte est compréhensible, mais je veux bien votre avis :-)))
noon78
eddy
Il y a 17 ans
eddy, tu as raison, je ne fais sans doute pas assez ce travail sur le "pourquoi" j'ai envie de dessiner ou peindre tel ou tel sujet, et ce que j'ai envie de montrer, de dire. Je suis tellement pressée de faire, c'est viscéral.
Mais je m'y astreins de plus en plus.


----- eddy a écrit -----

salut noon78

je pense que @lt à bien résumé l'essentiel (dire que l'on a manqué de perdre des gens comme lui sur ce forum,enfin...!!!)
à mon humble avis ,je crois qu'il faut que tu arrives à lire tes sujets ou personnages ,
je m'explique :

si tu prend un personnage en modéle ,essaye de voir ce qu'il a ressenti à ce moment précis!!
pour une fleur ou autres .. essaye de trouver l'émotion qu'elle t'inspire!!
etc....
heureux celui qui arrivera à transcrire l'émotion et la technique dans ces réalisations!!!

bravo à toi pour ton travail
eddy







----- noon78 a écrit -----

Avant tout, si vous trouvez que j'ai "fumé la moquette", surtout, dites-le moi vite !!!

Quand j'ai commencé à dessiner, j'ai spontanément voulu obtenir un résultat réaliste (vous savez, 'oh on dirait une photo'). J'ai réussi quelques dessins ainsi (au prix d'un travail acharné), et j'ai compris que c'était, pour moi, une voie sans issue, car inexpressive.

J'essaye donc d'envisager le dessin (et la peinture) sous un angle "synthétique". Par synthétique, j'entends la capacité de ne pas représenter tout ce que l'on voit, mais uniquement ce qui permet de comprendre ce qu'on voit (on reconnait que c'est une fleur), tout en imaginant ce que l'on ne voit pas (on ne voit pas tous les détails de la fleur). Vous suivez ?

Je me suis très vite rendue compte que c'est beaucoup plus compliqué que de dessiner tout ce que l'on voit, puisque la simple observation ne suffit pas, il y a également une étape d'exclusion raisonnée, il faut faire des choix ...

Bon, j'en viens à ma question ...

Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique.

Mais j'ai l'impression qu'un dessin synthétique (type croquis, caricature) ne s'obtient pas en suivant cette démarche, bien au contraire.
Je pressens qu'il faut "capter" l'essentiel, les éléments caractéristiques et qu'il faut construire le reste du dessin autour.
Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Je n'ai pas la moindre idée si ce que je raconte est compréhensible, mais je veux bien votre avis :-)))
Lila
Re :capter l'essentiel
Il y a 17 ans
Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Peut-être en allant voir du côté des peintres asiatiques...

Je ne sais pas d'où 1815 et alt sortent que c'est la photographie qui a poussé la peinture a changé alors que la photographie a du batailler pendant de longues années avant d'être reconnue comme un art à part entière... La peinture, elle, suivait son chemin sans perdre les honneurs.
noon78
Lila
Il y a 17 ans
Pourquoi les peintres asiatiques en particulier ? Contemporaine, ancienne ?

Concernant la peinture, nous sommes bien d'accord.
D'ailleurs, aux débuts de la photographie, certains photographes voulant prouver qu'il s'agissait bien d'un art graphique peignaient leur clichés noir et blanc avec de la couleur !

----- Lila a écrit -----

Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Peut-être en allant voir du côté des peintres asiatiques...

Je ne sais pas d'où 1815 et alt sortent que c'est la photographie qui a poussé la peinture a changé alors que la photographie a du batailler pendant de longues années avant d'être reconnue comme un art à part entière... La peinture, elle, suivait son chemin sans perdre les honneurs.
Lila
Re :Lila
Il y a 17 ans
Ancienne, japonaise par exemple : regarde la simplicité des traits et de la mise en couleurs :


noon78
Re :Lila - peinture japonaise
Il y a 17 ans
OK, je vois mieux.

Il y a quelques mois, j'avais fait des tentatives d'apprentissage du sumi-e, le dessin au pinceau chinois des symboles traditionnels (bambou, chrysantème, etc ...). J'étais très attirée par ce style, très très très synthétique.
Mais j'ai rapidement abandonné, d'une part parce que je ne peux pas courir tous les lièvres à la fois, d'autre part, parce qu'il m'a semblé que cela s'apparentait plus à de la calligraphie, qu'à du dessin : tous les dessins sont toujours composés des mêmes traits de bases, un peu comme un alphabet. Le résultat va au-delà de la synthèse, c'est presque symbolique, il me semble.

Mais peut-être aussi que je n'étais pas mûre pour ce type d'approche ...

En revanche, ces quelques tentatives m'ont permis de me sentir plus à l'aise avec un pinceau.

Merci pour ces tigres, ils sont superbes.


----- Lila a écrit -----

Ancienne, japonaise par exemple : regarde la simplicité des traits et de la mise en couleurs :


alt
à Lila
Il y a 17 ans
Je n'ai pas besoin d'aller chercher, je ne sais où des idées, pour émettre un avis sur le changement progressif de la peinture avec la découverte de la photographie.

Je peux avoir des pensées à moi. Je ne sais pas si j'ai raison mais c'est raisonné et raisonnable !

Lila, tu n'as pas besoin de prendre ce ton condescendant voire méprisant en insinuant perfidement : "Je ne sais pas d'où 1815 et alt sortent que c'est la photographie qui a (...)"
Je ne sors ça de nulle part, seulement de mon cerveau.

Je te laisse à ta culture livresque. Tu peux tout-à-fait être d'un avis contraire en soutenant que la photographie et la peinture ne se sont pas frotter l'une à l'autre au milieu du XIX ème. La preuve ? tu ne l'as lu nulle part ! C'est bien une preuve.

La culture livresque n'est pas indispensable à l'émission d'un avis personnel.
Quelle malheur, ma pôvre dame, même les ignorants, les illéttrés pensent.

Libre à toi de préfèrer au présent post, les discussions de "tchateuse" faites de tortueux "patti couffi" pour amadouer Trieste et ses acolytes.

@lt

----- Lila a écrit -----

Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Peut-être en allant voir du côté des peintres asiatiques...

Je ne sais pas d'où 1815 et alt sortent que c'est la photographie qui a poussé la peinture a changé alors que la photographie a du batailler pendant de longues années avant d'être reconnue comme un art à part entière... La peinture, elle, suivait son chemin sans perdre les honneurs.
1815
Alt
Il y a 17 ans
J'ai trouvé ta démonstration parfaitement claire et étayée. C'est pour moi, une vieille lune, d'autant qu'on avait déjà discuté avec Lila ( ceci dit, je n'ai pas relevé de condescence dans son propos). Raison pour lesquelles je suis pas intervenu.

Pour ma part cette influence de la photographie sur la représentation picturale, j'en ai toujours eu l'intuition et je l'ai d'ailleurs lu ( ce n'était certes pas dans la Bible). Tout de même pas un hasard si c'est au XIXème que l'on voit émerger une telle floraison de courant picturaux en rupture compléte avec la réalité, du moins la réprésention réaliste de la réalité.

La question n'étant pas de savoir quand la photographie a été érigée au rang d'art. Je n'en sais rien.

----- alt a écrit -----

Je n'ai pas besoin d'aller chercher, je ne sais où des idées, pour émettre un avis sur le changement progressif de la peinture avec la découverte de la photographie.

Je peux avoir des pensées à moi. Je ne sais pas si j'ai raison mais c'est raisonné et raisonnable !

Lila, tu n'as pas besoin de prendre ce ton condescendant voire méprisant en insinuant perfidement : "Je ne sais pas d'où 1815 et alt sortent que c'est la photographie qui a (...)"
Je ne sors ça de nulle part, seulement de mon cerveau.

Je te laisse à ta culture livresque. Tu peux tout-à-fait être d'un avis contraire en soutenant que la photographie et la peinture ne se sont pas frotter l'une à l'autre au milieu du XIX ème. La preuve ? tu ne l'as lu nulle part ! C'est bien une preuve.

La culture livresque n'est pas indispensable à l'émission d'un avis personnel.
Quelle malheur, ma pôvre dame, même les ignorants, les illéttrés pensent.

Libre à toi de préfèrer au présent post, les discussions de "tchateuse" faites de tortueux "patti couffi" pour amadouer Trieste et ses acolytes.

@lt

----- Lila a écrit -----

Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Peut-être en allant voir du côté des peintres asiatiques...

Je ne sais pas d'où 1815 et alt sortent que c'est la photographie qui a poussé la peinture a changé alors que la photographie a du batailler pendant de longues années avant d'être reconnue comme un art à part entière... La peinture, elle, suivait son chemin sans perdre les honneurs.
Walibe
Re :Alt
Il y a 17 ans
dans les livres, c'est plus du dessin, c'est des mathématiques...le dessin c'est dans la tête,on l'a ou on l'as pas mais là je pense que ça peut s'apprendre ,mais y a pas de recette, c'est l'amour du dessin qui te donne toute les notions , c'est en dessinant qu'on devient dessinateur...dessine, et dessine, ça viendra,mais c'est déjà pas mal ce que tu fait, continu...il suffit pas de savoir reproduire une photo, il faut savoir capter le principal; les détails c'est pas le plus important, c'est ce qu'il exprime qui l'est...enfin chez moi, c'est comme ça...je t'apporte pas grand chose mais essai d'en faire un truc si ça peut te servir...tchoos..
----- 1815 a écrit -----

J'ai trouvé ta démonstration parfaitement claire et étayée. C'est pour moi, une vieille lune, d'autant qu'on avait déjà discuté avec Lila ( ceci dit, je n'ai pas relevé de condescence dans son propos). Raison pour lesquelles je suis pas intervenu.

Pour ma part cette influence de la photographie sur la représentation picturale, j'en ai toujours eu l'intuition et je l'ai d'ailleurs lu ( ce n'était certes pas dans la Bible). Tout de même pas un hasard si c'est au XIXème que l'on voit émerger une telle floraison de courant picturaux en rupture compléte avec la réalité, du moins la réprésention réaliste de la réalité.

La question n'étant pas de savoir quand la photographie a été érigée au rang d'art. Je n'en sais rien.

----- alt a écrit -----

Je n'ai pas besoin d'aller chercher, je ne sais où des idées, pour émettre un avis sur le changement progressif de la peinture avec la découverte de la photographie.

Je peux avoir des pensées à moi. Je ne sais pas si j'ai raison mais c'est raisonné et raisonnable !

Lila, tu n'as pas besoin de prendre ce ton condescendant voire méprisant en insinuant perfidement : "Je ne sais pas d'où 1815 et alt sortent que c'est la photographie qui a (...)"
Je ne sors ça de nulle part, seulement de mon cerveau.

Je te laisse à ta culture livresque. Tu peux tout-à-fait être d'un avis contraire en soutenant que la photographie et la peinture ne se sont pas frotter l'une à l'autre au milieu du XIX ème. La preuve ? tu ne l'as lu nulle part ! C'est bien une preuve.

La culture livresque n'est pas indispensable à l'émission d'un avis personnel.
Quelle malheur, ma pôvre dame, même les ignorants, les illéttrés pensent.

Libre à toi de préfèrer au présent post, les discussions de "tchateuse" faites de tortueux "patti couffi" pour amadouer Trieste et ses acolytes.

@lt

----- Lila a écrit -----

Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Peut-être en allant voir du côté des peintres asiatiques...

Je ne sais pas d'où 1815 et alt sortent que c'est la photographie qui a poussé la peinture a changé alors que la photographie a du batailler pendant de longues années avant d'être reconnue comme un art à part entière... La peinture, elle, suivait son chemin sans perdre les honneurs.
noon78
Walibe
Il y a 17 ans
J'entends bien, mais ma question est : comment apprendre à capter l'essentiel ?

La question sous-jacente est évidemment : peut-on apprendre à capter l'essentiel ou est-ce "inné" ?

----- Walibe a écrit -----

dans les livres, c'est plus du dessin, c'est des mathématiques...le dessin c'est dans la tête,on l'a ou on l'as pas mais là je pense que ça peut s'apprendre ,mais y a pas de recette, c'est l'amour du dessin qui te donne toute les notions , c'est en dessinant qu'on devient dessinateur...dessine, et dessine, ça viendra,mais c'est déjà pas mal ce que tu fait, continu...il suffit pas de savoir reproduire une photo, il faut savoir capter le principal; les détails c'est pas le plus important, c'est ce qu'il exprime qui l'est...enfin chez moi, c'est comme ça...je t'apporte pas grand chose mais essai d'en faire un truc si ça peut te servir...tchoos..
----- 1815 a écrit -----

J'ai trouvé ta démonstration parfaitement claire et étayée. C'est pour moi, une vieille lune, d'autant qu'on avait déjà discuté avec Lila ( ceci dit, je n'ai pas relevé de condescence dans son propos). Raison pour lesquelles je suis pas intervenu.

Pour ma part cette influence de la photographie sur la représentation picturale, j'en ai toujours eu l'intuition et je l'ai d'ailleurs lu ( ce n'était certes pas dans la Bible). Tout de même pas un hasard si c'est au XIXème que l'on voit émerger une telle floraison de courant picturaux en rupture compléte avec la réalité, du moins la réprésention réaliste de la réalité.

La question n'étant pas de savoir quand la photographie a été érigée au rang d'art. Je n'en sais rien.

----- alt a écrit -----

Je n'ai pas besoin d'aller chercher, je ne sais où des idées, pour émettre un avis sur le changement progressif de la peinture avec la découverte de la photographie.

Je peux avoir des pensées à moi. Je ne sais pas si j'ai raison mais c'est raisonné et raisonnable !

Lila, tu n'as pas besoin de prendre ce ton condescendant voire méprisant en insinuant perfidement : "Je ne sais pas d'où 1815 et alt sortent que c'est la photographie qui a (...)"
Je ne sors ça de nulle part, seulement de mon cerveau.

Je te laisse à ta culture livresque. Tu peux tout-à-fait être d'un avis contraire en soutenant que la photographie et la peinture ne se sont pas frotter l'une à l'autre au milieu du XIX ème. La preuve ? tu ne l'as lu nulle part ! C'est bien une preuve.

La culture livresque n'est pas indispensable à l'émission d'un avis personnel.
Quelle malheur, ma pôvre dame, même les ignorants, les illéttrés pensent.

Libre à toi de préfèrer au présent post, les discussions de "tchateuse" faites de tortueux "patti couffi" pour amadouer Trieste et ses acolytes.

@lt

----- Lila a écrit -----

Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Peut-être en allant voir du côté des peintres asiatiques...

Je ne sais pas d'où 1815 et alt sortent que c'est la photographie qui a poussé la peinture a changé alors que la photographie a du batailler pendant de longues années avant d'être reconnue comme un art à part entière... La peinture, elle, suivait son chemin sans perdre les honneurs.
Walibe
Re :Walibe
Il y a 17 ans
je vais paraitre ridicul, mais je sais pas, je pense que ça n'est qu'inné, je pense que ça vient de la sensibilité de chacun, mais chacun à une sensibilité diférente...je sais, je répond pas trop à ta demande mais bon...disont que : suit ta sensibilité....

----- noon78 a écrit -----

J'entends bien, mais ma question est : comment apprendre à capter l'essentiel ?

La question sous-jacente est évidemment : peut-on apprendre à capter l'essentiel ou est-ce "inné" ?

----- Walibe a écrit -----

dans les livres, c'est plus du dessin, c'est des mathématiques...le dessin c'est dans la tête,on l'a ou on l'as pas mais là je pense que ça peut s'apprendre ,mais y a pas de recette, c'est l'amour du dessin qui te donne toute les notions , c'est en dessinant qu'on devient dessinateur...dessine, et dessine, ça viendra,mais c'est déjà pas mal ce que tu fait, continu...il suffit pas de savoir reproduire une photo, il faut savoir capter le principal; les détails c'est pas le plus important, c'est ce qu'il exprime qui l'est...enfin chez moi, c'est comme ça...je t'apporte pas grand chose mais essai d'en faire un truc si ça peut te servir...tchoos..
----- 1815 a écrit -----

J'ai trouvé ta démonstration parfaitement claire et étayée. C'est pour moi, une vieille lune, d'autant qu'on avait déjà discuté avec Lila ( ceci dit, je n'ai pas relevé de condescence dans son propos). Raison pour lesquelles je suis pas intervenu.

Pour ma part cette influence de la photographie sur la représentation picturale, j'en ai toujours eu l'intuition et je l'ai d'ailleurs lu ( ce n'était certes pas dans la Bible). Tout de même pas un hasard si c'est au XIXème que l'on voit émerger une telle floraison de courant picturaux en rupture compléte avec la réalité, du moins la réprésention réaliste de la réalité.

La question n'étant pas de savoir quand la photographie a été érigée au rang d'art. Je n'en sais rien.

----- alt a écrit -----

Je n'ai pas besoin d'aller chercher, je ne sais où des idées, pour émettre un avis sur le changement progressif de la peinture avec la découverte de la photographie.

Je peux avoir des pensées à moi. Je ne sais pas si j'ai raison mais c'est raisonné et raisonnable !

Lila, tu n'as pas besoin de prendre ce ton condescendant voire méprisant en insinuant perfidement : "Je ne sais pas d'où 1815 et alt sortent que c'est la photographie qui a (...)"
Je ne sors ça de nulle part, seulement de mon cerveau.

Je te laisse à ta culture livresque. Tu peux tout-à-fait être d'un avis contraire en soutenant que la photographie et la peinture ne se sont pas frotter l'une à l'autre au milieu du XIX ème. La preuve ? tu ne l'as lu nulle part ! C'est bien une preuve.

La culture livresque n'est pas indispensable à l'émission d'un avis personnel.
Quelle malheur, ma pôvre dame, même les ignorants, les illéttrés pensent.

Libre à toi de préfèrer au présent post, les discussions de "tchateuse" faites de tortueux "patti couffi" pour amadouer Trieste et ses acolytes.

@lt

----- Lila a écrit -----

Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Peut-être en allant voir du côté des peintres asiatiques...

Je ne sais pas d'où 1815 et alt sortent que c'est la photographie qui a poussé la peinture a changé alors que la photographie a du batailler pendant de longues années avant d'être reconnue comme un art à part entière... La peinture, elle, suivait son chemin sans perdre les honneurs.
Walibe
Re :Walibe
Il y a 17 ans
mais tu chipotte, c'est déjà pas mal ce que tu fait...

----- Walibe a écrit -----

je vais paraitre ridicul, mais je sais pas, je pense que ça n'est qu'inné, je pense que ça vient de la sensibilité de chacun, mais chacun à une sensibilité diférente...je sais, je répond pas trop à ta demande mais bon...disont que : suit ta sensibilité....

----- noon78 a écrit -----

J'entends bien, mais ma question est : comment apprendre à capter l'essentiel ?

La question sous-jacente est évidemment : peut-on apprendre à capter l'essentiel ou est-ce "inné" ?

----- Walibe a écrit -----

dans les livres, c'est plus du dessin, c'est des mathématiques...le dessin c'est dans la tête,on l'a ou on l'as pas mais là je pense que ça peut s'apprendre ,mais y a pas de recette, c'est l'amour du dessin qui te donne toute les notions , c'est en dessinant qu'on devient dessinateur...dessine, et dessine, ça viendra,mais c'est déjà pas mal ce que tu fait, continu...il suffit pas de savoir reproduire une photo, il faut savoir capter le principal; les détails c'est pas le plus important, c'est ce qu'il exprime qui l'est...enfin chez moi, c'est comme ça...je t'apporte pas grand chose mais essai d'en faire un truc si ça peut te servir...tchoos..
----- 1815 a écrit -----

J'ai trouvé ta démonstration parfaitement claire et étayée. C'est pour moi, une vieille lune, d'autant qu'on avait déjà discuté avec Lila ( ceci dit, je n'ai pas relevé de condescence dans son propos). Raison pour lesquelles je suis pas intervenu.

Pour ma part cette influence de la photographie sur la représentation picturale, j'en ai toujours eu l'intuition et je l'ai d'ailleurs lu ( ce n'était certes pas dans la Bible). Tout de même pas un hasard si c'est au XIXème que l'on voit émerger une telle floraison de courant picturaux en rupture compléte avec la réalité, du moins la réprésention réaliste de la réalité.

La question n'étant pas de savoir quand la photographie a été érigée au rang d'art. Je n'en sais rien.

----- alt a écrit -----

Je n'ai pas besoin d'aller chercher, je ne sais où des idées, pour émettre un avis sur le changement progressif de la peinture avec la découverte de la photographie.

Je peux avoir des pensées à moi. Je ne sais pas si j'ai raison mais c'est raisonné et raisonnable !

Lila, tu n'as pas besoin de prendre ce ton condescendant voire méprisant en insinuant perfidement : "Je ne sais pas d'où 1815 et alt sortent que c'est la photographie qui a (...)"
Je ne sors ça de nulle part, seulement de mon cerveau.

Je te laisse à ta culture livresque. Tu peux tout-à-fait être d'un avis contraire en soutenant que la photographie et la peinture ne se sont pas frotter l'une à l'autre au milieu du XIX ème. La preuve ? tu ne l'as lu nulle part ! C'est bien une preuve.

La culture livresque n'est pas indispensable à l'émission d'un avis personnel.
Quelle malheur, ma pôvre dame, même les ignorants, les illéttrés pensent.

Libre à toi de préfèrer au présent post, les discussions de "tchateuse" faites de tortueux "patti couffi" pour amadouer Trieste et ses acolytes.

@lt

----- Lila a écrit -----

Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Peut-être en allant voir du côté des peintres asiatiques...

Je ne sais pas d'où 1815 et alt sortent que c'est la photographie qui a poussé la peinture a changé alors que la photographie a du batailler pendant de longues années avant d'être reconnue comme un art à part entière... La peinture, elle, suivait son chemin sans perdre les honneurs.
noon78
Re :Walibe
Il y a 17 ans
Merci, c'est gentil, mais ça ne correspond pas à ce que je VOUDRAIS faire.

Finalement, j'ai peut-être trouvé une solution : et si je me mets dans la tête que je sais le faire, je vais peut-être y arriver ?

J'ai testé de genre de "méthode" pour la timidité. J'avais lu dans un bouquin que pour vaincre certaines formes de timidité "illusoires", il suffisait de faire comme si on n'était pas timide (un peu comme si on jouait un rôle). Et ben, ça marche vachement bien, je vous jure.

Bon là, je suis définitivement grillée, vous allez vraiment me prendre pour une demeurée :-/


----- Walibe a écrit -----

mais tu chipotte, c'est déjà pas mal ce que tu fait...

----- Walibe a écrit -----

je vais paraitre ridicul, mais je sais pas, je pense que ça n'est qu'inné, je pense que ça vient de la sensibilité de chacun, mais chacun à une sensibilité diférente...je sais, je répond pas trop à ta demande mais bon...disont que : suit ta sensibilité....

----- noon78 a écrit -----

J'entends bien, mais ma question est : comment apprendre à capter l'essentiel ?

La question sous-jacente est évidemment : peut-on apprendre à capter l'essentiel ou est-ce "inné" ?

----- Walibe a écrit -----

dans les livres, c'est plus du dessin, c'est des mathématiques...le dessin c'est dans la tête,on l'a ou on l'as pas mais là je pense que ça peut s'apprendre ,mais y a pas de recette, c'est l'amour du dessin qui te donne toute les notions , c'est en dessinant qu'on devient dessinateur...dessine, et dessine, ça viendra,mais c'est déjà pas mal ce que tu fait, continu...il suffit pas de savoir reproduire une photo, il faut savoir capter le principal; les détails c'est pas le plus important, c'est ce qu'il exprime qui l'est...enfin chez moi, c'est comme ça...je t'apporte pas grand chose mais essai d'en faire un truc si ça peut te servir...tchoos..
----- 1815 a écrit -----

J'ai trouvé ta démonstration parfaitement claire et étayée. C'est pour moi, une vieille lune, d'autant qu'on avait déjà discuté avec Lila ( ceci dit, je n'ai pas relevé de condescence dans son propos). Raison pour lesquelles je suis pas intervenu.

Pour ma part cette influence de la photographie sur la représentation picturale, j'en ai toujours eu l'intuition et je l'ai d'ailleurs lu ( ce n'était certes pas dans la Bible). Tout de même pas un hasard si c'est au XIXème que l'on voit émerger une telle floraison de courant picturaux en rupture compléte avec la réalité, du moins la réprésention réaliste de la réalité.

La question n'étant pas de savoir quand la photographie a été érigée au rang d'art. Je n'en sais rien.

----- alt a écrit -----

Je n'ai pas besoin d'aller chercher, je ne sais où des idées, pour émettre un avis sur le changement progressif de la peinture avec la découverte de la photographie.

Je peux avoir des pensées à moi. Je ne sais pas si j'ai raison mais c'est raisonné et raisonnable !

Lila, tu n'as pas besoin de prendre ce ton condescendant voire méprisant en insinuant perfidement : "Je ne sais pas d'où 1815 et alt sortent que c'est la photographie qui a (...)"
Je ne sors ça de nulle part, seulement de mon cerveau.

Je te laisse à ta culture livresque. Tu peux tout-à-fait être d'un avis contraire en soutenant que la photographie et la peinture ne se sont pas frotter l'une à l'autre au milieu du XIX ème. La preuve ? tu ne l'as lu nulle part ! C'est bien une preuve.

La culture livresque n'est pas indispensable à l'émission d'un avis personnel.
Quelle malheur, ma pôvre dame, même les ignorants, les illéttrés pensent.

Libre à toi de préfèrer au présent post, les discussions de "tchateuse" faites de tortueux "patti couffi" pour amadouer Trieste et ses acolytes.

@lt

----- Lila a écrit -----

Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Peut-être en allant voir du côté des peintres asiatiques...

Je ne sais pas d'où 1815 et alt sortent que c'est la photographie qui a poussé la peinture a changé alors que la photographie a du batailler pendant de longues années avant d'être reconnue comme un art à part entière... La peinture, elle, suivait son chemin sans perdre les honneurs.
Lila
Re :à son altesse
Il y a 17 ans
Les preuves tu les as lorsque tu lis les biographies de peintres de l'époque, au fil des lignes tu en apprends beaucoup plus qu'en pensant une époque qui n'est pas la tienne et dont tu ne saurais rien si, justement, les livres n'existaient pas.

Tu pètes un plomb ou quoi ?

Pour le reste je te laisse à tes délires (pour le moins inamicaux) : toi aussi je t'ai défendue à ton arrivée, c'est vite oublié apparemment. Je n'échange pas avec quelqu'un dont le message respire un ressentiment dont j'ignore la source.

Carpe diem

----- alt a écrit -----

Je n'ai pas besoin d'aller chercher, je ne sais où des idées, pour émettre un avis sur le changement progressif de la peinture avec la découverte de la photographie.

Je peux avoir des pensées à moi. Je ne sais pas si j'ai raison mais c'est raisonné et raisonnable !

Lila, tu n'as pas besoin de prendre ce ton condescendant voire méprisant en insinuant perfidement : "Je ne sais pas d'où 1815 et alt sortent que c'est la photographie qui a (...)"
Je ne sors ça de nulle part, seulement de mon cerveau.

Je te laisse à ta culture livresque. Tu peux tout-à-fait être d'un avis contraire en soutenant que la photographie et la peinture ne se sont pas frotter l'une à l'autre au milieu du XIX ème. La preuve ? tu ne l'as lu nulle part ! C'est bien une preuve.

La culture livresque n'est pas indispensable à l'émission d'un avis personnel.
Quelle malheur, ma pôvre dame, même les ignorants, les illéttrés pensent.

Libre à toi de préfèrer au présent post, les discussions de "tchateuse" faites de tortueux "patti couffi" pour amadouer Trieste et ses acolytes.

@lt

----- Lila a écrit -----

Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Peut-être en allant voir du côté des peintres asiatiques...

Je ne sais pas d'où 1815 et alt sortent que c'est la photographie qui a poussé la peinture a changé alors que la photographie a du batailler pendant de longues années avant d'être reconnue comme un art à part entière... La peinture, elle, suivait son chemin sans perdre les honneurs.
1815
Noon78
Il y a 17 ans
"Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique."

Contresens : c'est une analyse synthétique. Quand tu dessines un sapin, tu commences par les aiguilles ? Quand tu dessines un portrait tu commence par les pieds ? le détail n'a de sens qu'une fois inscrit dans un ensemble. Cf méthode cartésienne : "du général au particulier".





noon78
1815
Il y a 17 ans
J'suis d'accord, mais pour dessiner le sapin, JE passe directement du triangle analytique aux aiguilles du sapin. Et ça me barbe de dessiner les aiguilles, surtout si le sapin est situé, dans la composition, à une distance à laquelle aucun humain ne peut voir les aiguilles. Ca n'a pas de sens.

D'où ma question sur une éventuelle "méthode" pour apprendre à capter l'essentiel.
Manifestement, ce n'est pas spontané chez moi, alors qu'il me semble (mais je peux me tromper) que ça l'est chez d'autres.
J'ai bien essayé de "copier", pour voir si ça venait. Non seulement ça ne vient pas, mais le résultat est évidemment très impersonnel.

Peut-être que ce n'est qu'une question de temps, que je veux aller trop vite ...

Ou bien une histoire de déclic. Vous savez, le genre de truc que vous comprenez du jour au lendemain, et en y repensant, vous vous demandez comment vous avez pu ne pas le comprendre jusque-là ?

Sur ce, je vais continuer à observer et observer encore, ça ne peut pas faire de mal !

----- 1815 a écrit -----

"Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique."

Contresens : c'est une analyse synthétique. Quand tu dessines un sapin, tu commences par les aiguilles ? Quand tu dessines un portrait tu commence par les pieds ? le détail n'a de sens qu'une fois inscrit dans un ensemble. Cf méthode cartésienne : "du général au particulier".





2lyly
essai de réponse
Il y a 17 ans

Capter l'essentiel, ce qui approche de l'art.
Capter une source, source d'émotions, source de plaisir?
L'essentiel de chacun est totalement subjectif, et pourra être différent de l'essentiel de l'autre.
Prendre un sujet et chercher à en capter l'essentiel :
qu'est ce qui me touche? (couleur, forme, signification?)
quel plaisir ai-je à regarder une peinture? (couleur, forme, signification, etc...)
faire appel à l'analyse pour comprendre comment je vais rendre l'émotion et le plaisir à travers la technique dont je dispose.

Pour le moment, c'est le chemin de la lumière qui me permet de restituer ce que j'ai capté.

Est ce Michel Ange qui a dit que la peinture est : vie, mort et résurrection. ?
Vie du début, mort du croquis et de s ébauches, résurrection au final.

Tout cela pour dire, Noon, que je patauge aussi dans cette étape, ayant besoin des bases analytiques, ne les possédant pas assez et ayant gouté à de rares expériences essentielles que j'ai tellement envie de retrouver.


Ev

----- noon78 a écrit -----

J'suis d'accord, mais pour dessiner le sapin, JE passe directement du triangle analytique aux aiguilles du sapin. Et ça me barbe de dessiner les aiguilles, surtout si le sapin est situé, dans la composition, à une distance à laquelle aucun humain ne peut voir les aiguilles. Ca n'a pas de sens.

D'où ma question sur une éventuelle "méthode" pour apprendre à capter l'essentiel.
Manifestement, ce n'est pas spontané chez moi, alors qu'il me semble (mais je peux me tromper) que ça l'est chez d'autres.
J'ai bien essayé de "copier", pour voir si ça venait. Non seulement ça ne vient pas, mais le résultat est évidemment très impersonnel.

Peut-être que ce n'est qu'une question de temps, que je veux aller trop vite ...

Ou bien une histoire de déclic. Vous savez, le genre de truc que vous comprenez du jour au lendemain, et en y repensant, vous vous demandez comment vous avez pu ne pas le comprendre jusque-là ?

Sur ce, je vais continuer à observer et observer encore, ça ne peut pas faire de mal !

----- 1815 a écrit -----

"Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique."

Contresens : c'est une analyse synthétique. Quand tu dessines un sapin, tu commences par les aiguilles ? Quand tu dessines un portrait tu commence par les pieds ? le détail n'a de sens qu'une fois inscrit dans un ensemble. Cf méthode cartésienne : "du général au particulier".





noon78
Re :essai de réponse
Il y a 17 ans
Je note, je note ... je vais digérer tout ça, c'est riche ce que tu me donnes lyly2, enfin EV.

Merci.

----- 2lyly a écrit -----


Capter l'essentiel, ce qui approche de l'art.
Capter une source, source d'émotions, source de plaisir?
L'essentiel de chacun est totalement subjectif, et pourra être différent de l'essentiel de l'autre.
Prendre un sujet et chercher à en capter l'essentiel :
qu'est ce qui me touche? (couleur, forme, signification?)
quel plaisir ai-je à regarder une peinture? (couleur, forme, signification, etc...)
faire appel à l'analyse pour comprendre comment je vais rendre l'émotion et le plaisir à travers la technique dont je dispose.

Pour le moment, c'est le chemin de la lumière qui me permet de restituer ce que j'ai capté.

Est ce Michel Ange qui a dit que la peinture est : vie, mort et résurrection. ?
Vie du début, mort du croquis et de s ébauches, résurrection au final.

Tout cela pour dire, Noon, que je patauge aussi dans cette étape, ayant besoin des bases analytiques, ne les possédant pas assez et ayant gouté à de rares expériences essentielles que j'ai tellement envie de retrouver.


Ev

----- noon78 a écrit -----

J'suis d'accord, mais pour dessiner le sapin, JE passe directement du triangle analytique aux aiguilles du sapin. Et ça me barbe de dessiner les aiguilles, surtout si le sapin est situé, dans la composition, à une distance à laquelle aucun humain ne peut voir les aiguilles. Ca n'a pas de sens.

D'où ma question sur une éventuelle "méthode" pour apprendre à capter l'essentiel.
Manifestement, ce n'est pas spontané chez moi, alors qu'il me semble (mais je peux me tromper) que ça l'est chez d'autres.
J'ai bien essayé de "copier", pour voir si ça venait. Non seulement ça ne vient pas, mais le résultat est évidemment très impersonnel.

Peut-être que ce n'est qu'une question de temps, que je veux aller trop vite ...

Ou bien une histoire de déclic. Vous savez, le genre de truc que vous comprenez du jour au lendemain, et en y repensant, vous vous demandez comment vous avez pu ne pas le comprendre jusque-là ?

Sur ce, je vais continuer à observer et observer encore, ça ne peut pas faire de mal !

----- 1815 a écrit -----

"Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique."

Contresens : c'est une analyse synthétique. Quand tu dessines un sapin, tu commences par les aiguilles ? Quand tu dessines un portrait tu commence par les pieds ? le détail n'a de sens qu'une fois inscrit dans un ensemble. Cf méthode cartésienne : "du général au particulier".





Walibe
Re :essai de réponse
Il y a 17 ans
l'art, c'est quoi ?

b>----- noon78 a écrit -----

Je note, je note ... je vais digérer tout ça, c'est riche ce que tu me donnes lyly2, enfin EV.

Merci.

----- 2lyly a écrit -----


Capter l'essentiel, ce qui approche de l'art.
Capter une source, source d'émotions, source de plaisir?
L'essentiel de chacun est totalement subjectif, et pourra être différent de l'essentiel de l'autre.
Prendre un sujet et chercher à en capter l'essentiel :
qu'est ce qui me touche? (couleur, forme, signification?)
quel plaisir ai-je à regarder une peinture? (couleur, forme, signification, etc...)
faire appel à l'analyse pour comprendre comment je vais rendre l'émotion et le plaisir à travers la technique dont je dispose.

Pour le moment, c'est le chemin de la lumière qui me permet de restituer ce que j'ai capté.

Est ce Michel Ange qui a dit que la peinture est : vie, mort et résurrection. ?
Vie du début, mort du croquis et de s ébauches, résurrection au final.

Tout cela pour dire, Noon, que je patauge aussi dans cette étape, ayant besoin des bases analytiques, ne les possédant pas assez et ayant gouté à de rares expériences essentielles que j'ai tellement envie de retrouver.


Ev

----- noon78 a écrit -----

J'suis d'accord, mais pour dessiner le sapin, JE passe directement du triangle analytique aux aiguilles du sapin. Et ça me barbe de dessiner les aiguilles, surtout si le sapin est situé, dans la composition, à une distance à laquelle aucun humain ne peut voir les aiguilles. Ca n'a pas de sens.

D'où ma question sur une éventuelle "méthode" pour apprendre à capter l'essentiel.
Manifestement, ce n'est pas spontané chez moi, alors qu'il me semble (mais je peux me tromper) que ça l'est chez d'autres.
J'ai bien essayé de "copier", pour voir si ça venait. Non seulement ça ne vient pas, mais le résultat est évidemment très impersonnel.

Peut-être que ce n'est qu'une question de temps, que je veux aller trop vite ...

Ou bien une histoire de déclic. Vous savez, le genre de truc que vous comprenez du jour au lendemain, et en y repensant, vous vous demandez comment vous avez pu ne pas le comprendre jusque-là ?

Sur ce, je vais continuer à observer et observer encore, ça ne peut pas faire de mal !

----- 1815 a écrit -----

"Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique."

Contresens : c'est une analyse synthétique. Quand tu dessines un sapin, tu commences par les aiguilles ? Quand tu dessines un portrait tu commence par les pieds ? le détail n'a de sens qu'une fois inscrit dans un ensemble. Cf méthode cartésienne : "du général au particulier".





noon78
Re :essai de réponse
Il y a 17 ans
Là, je crois qu'il faut ouvrir un autre sujet, et qu'on va tout s'écharper ...

J'en sais rien, et je ne sais même pas s'il est intéressant de répondre à la question d'ailleurs.


----- Walibe a écrit -----

l'art, c'est quoi ?

b>----- noon78 a écrit -----

Je note, je note ... je vais digérer tout ça, c'est riche ce que tu me donnes lyly2, enfin EV.

Merci.

----- 2lyly a écrit -----


Capter l'essentiel, ce qui approche de l'art.
Capter une source, source d'émotions, source de plaisir?
L'essentiel de chacun est totalement subjectif, et pourra être différent de l'essentiel de l'autre.
Prendre un sujet et chercher à en capter l'essentiel :
qu'est ce qui me touche? (couleur, forme, signification?)
quel plaisir ai-je à regarder une peinture? (couleur, forme, signification, etc...)
faire appel à l'analyse pour comprendre comment je vais rendre l'émotion et le plaisir à travers la technique dont je dispose.

Pour le moment, c'est le chemin de la lumière qui me permet de restituer ce que j'ai capté.

Est ce Michel Ange qui a dit que la peinture est : vie, mort et résurrection. ?
Vie du début, mort du croquis et de s ébauches, résurrection au final.

Tout cela pour dire, Noon, que je patauge aussi dans cette étape, ayant besoin des bases analytiques, ne les possédant pas assez et ayant gouté à de rares expériences essentielles que j'ai tellement envie de retrouver.


Ev

----- noon78 a écrit -----

J'suis d'accord, mais pour dessiner le sapin, JE passe directement du triangle analytique aux aiguilles du sapin. Et ça me barbe de dessiner les aiguilles, surtout si le sapin est situé, dans la composition, à une distance à laquelle aucun humain ne peut voir les aiguilles. Ca n'a pas de sens.

D'où ma question sur une éventuelle "méthode" pour apprendre à capter l'essentiel.
Manifestement, ce n'est pas spontané chez moi, alors qu'il me semble (mais je peux me tromper) que ça l'est chez d'autres.
J'ai bien essayé de "copier", pour voir si ça venait. Non seulement ça ne vient pas, mais le résultat est évidemment très impersonnel.

Peut-être que ce n'est qu'une question de temps, que je veux aller trop vite ...

Ou bien une histoire de déclic. Vous savez, le genre de truc que vous comprenez du jour au lendemain, et en y repensant, vous vous demandez comment vous avez pu ne pas le comprendre jusque-là ?

Sur ce, je vais continuer à observer et observer encore, ça ne peut pas faire de mal !

----- 1815 a écrit -----

"Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique."

Contresens : c'est une analyse synthétique. Quand tu dessines un sapin, tu commences par les aiguilles ? Quand tu dessines un portrait tu commence par les pieds ? le détail n'a de sens qu'une fois inscrit dans un ensemble. Cf méthode cartésienne : "du général au particulier".





1815
Noon
Il y a 17 ans
Je crois que Eddy a parfaitement répondu à ta question. L'intervention de Walibe n'est pas idiote non plus. L'idée étant d'exprimer une sensibilité, quelque soit le sujet. Je sais que n'arrive pas à faire parler les fleurs mais d'autres y réussissent parfaitement.

C'est vrai que tu as un peu tendance à disparaître derrière le motif. Mésandorée a donc raison : lâches-toi ! Quitte à sacrifier le détail superflux. Un dessin c'est comme dans la vie, il faut faire des choix. Tout est fonction de que l'on veut faire dire au sujet.

Ce que je sais du dessin, je l'ai appris à l'école primaire. Apprendre à regarder, ne rélève pas de l'inné, j'en suis convaincu. Et on attend la suite de tes pérégrinations ...

Amicalement

Philippe.


----- noon78 a écrit -----

J'suis d'accord, mais pour dessiner le sapin, JE passe directement du triangle analytique aux aiguilles du sapin. Et ça me barbe de dessiner les aiguilles, surtout si le sapin est situé, dans la composition, à une distance à laquelle aucun humain ne peut voir les aiguilles. Ca n'a pas de sens.

D'où ma question sur une éventuelle "méthode" pour apprendre à capter l'essentiel.
Manifestement, ce n'est pas spontané chez moi, alors qu'il me semble (mais je peux me tromper) que ça l'est chez d'autres.
J'ai bien essayé de "copier", pour voir si ça venait. Non seulement ça ne vient pas, mais le résultat est évidemment très impersonnel.

Peut-être que ce n'est qu'une question de temps, que je veux aller trop vite ...

Ou bien une histoire de déclic. Vous savez, le genre de truc que vous comprenez du jour au lendemain, et en y repensant, vous vous demandez comment vous avez pu ne pas le comprendre jusque-là ?

Sur ce, je vais continuer à observer et observer encore, ça ne peut pas faire de mal !

----- 1815 a écrit -----

"Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique."

Contresens : c'est une analyse synthétique. Quand tu dessines un sapin, tu commences par les aiguilles ? Quand tu dessines un portrait tu commence par les pieds ? le détail n'a de sens qu'une fois inscrit dans un ensemble. Cf méthode cartésienne : "du général au particulier".





noon78
Merci à tous, du fond du coeur
Il y a 17 ans
Rhaaa ... lâche-toi, combien de fois l'ai-je entendu ? Ca doit être ça la clef ...

Mais ça veut dire quoi exactement se lâcher ?! Je ne sais pas si c'est une question d'éducation, ou bien que je n'y ai jamais goûté (en peinture je précise ;-)

"Un dessin c'est comme dans la vie, il faut faire des choix. Tout est fonction de que l'on veut faire dire au sujet."

Oui, ça me parle ça. En fait, jusque-là, j'aurais appris une langue étrangère (le vocabulaire, la grammaire, etc ...) sans la pratiquer, sans prononcer une seule parole ?
Et maintenant, il est temps de s'exprimer.

(désolée, je réfléchis à haute voix là)

Bon, je vais digérer toutes ces morceaux de conversation (bon sang que j'aimerais tous vous voir en vrai pour discuter plus longuement). Il va sûrement en sortir quelque chose.

Merci à tous.

PS : c'est donc Philippe qui se cache derrière ces numéros ?

PS2 : moi, je vous dirai pas le mien car je ne l'aime pas du tout mon prénom :-(


----- 1815 a écrit -----

Je crois que Eddy a parfaitement répondu à ta question. L'intervention de Walibe n'est pas idiote non plus. L'idée étant d'exprimer une sensibilité, quelque soit le sujet. Je sais que n'arrive pas à faire parler les fleurs mais d'autres y réussissent parfaitement.

C'est vrai que tu as un peu tendance à disparaître derrière le motif. Mésandorée a donc raison : lâches-toi ! Quitte à sacrifier le détail superflux. Un dessin c'est comme dans la vie, il faut faire des choix. Tout est fonction de que l'on veut faire dire au sujet.

Ce que je sais du dessin, je l'ai appris à l'école primaire. Apprendre à regarder, ne rélève pas de l'inné, j'en suis convaincu. Et on attend la suite de tes pérégrinations ...

Amicalement

Philippe.


----- noon78 a écrit -----

J'suis d'accord, mais pour dessiner le sapin, JE passe directement du triangle analytique aux aiguilles du sapin. Et ça me barbe de dessiner les aiguilles, surtout si le sapin est situé, dans la composition, à une distance à laquelle aucun humain ne peut voir les aiguilles. Ca n'a pas de sens.

D'où ma question sur une éventuelle "méthode" pour apprendre à capter l'essentiel.
Manifestement, ce n'est pas spontané chez moi, alors qu'il me semble (mais je peux me tromper) que ça l'est chez d'autres.
J'ai bien essayé de "copier", pour voir si ça venait. Non seulement ça ne vient pas, mais le résultat est évidemment très impersonnel.

Peut-être que ce n'est qu'une question de temps, que je veux aller trop vite ...

Ou bien une histoire de déclic. Vous savez, le genre de truc que vous comprenez du jour au lendemain, et en y repensant, vous vous demandez comment vous avez pu ne pas le comprendre jusque-là ?

Sur ce, je vais continuer à observer et observer encore, ça ne peut pas faire de mal !

----- 1815 a écrit -----

"Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique."

Contresens : c'est une analyse synthétique. Quand tu dessines un sapin, tu commences par les aiguilles ? Quand tu dessines un portrait tu commence par les pieds ? le détail n'a de sens qu'une fois inscrit dans un ensemble. Cf méthode cartésienne : "du général au particulier".





mésangedorée
Re :Merci à tous, du fond du coeur
Il y a 17 ans
Noon, ton prénom est très beau. Il signifie la Grâce.
Et je crois que Philippe l'apprécie beaucoup ;-)

----- noon78 a écrit -----

PS : c'est donc Philippe qui se cache derrière ces numéros ?

PS2 : moi, je vous dirai pas le mien car je ne l'aime pas du tout mon prénom :-(

noon78
Re :Merci à tous, du fond du coeur
Il y a 17 ans
Je crois bien que mes parents l'ont chois dans cette intention, mais j'en ai souffert toute mon enfance ... pas facile d'effacer cela :-/

Mais on dérape là ;-)

----- mésangedorée a écrit -----

Noon, ton prénom est très beau. Il signifie la Grâce.
Et je crois que Philippe l'apprécie beaucoup ;-)

----- noon78 a écrit -----

PS : c'est donc Philippe qui se cache derrière ces numéros ?

PS2 : moi, je vous dirai pas le mien car je ne l'aime pas du tout mon prénom :-(

mésangedorée
Re :Merci à tous, du fond du coeur
Il y a 17 ans
Oui, c'est un aparté !
Je trouve ce prénom d'une grande douceur et ai failli le donner à ma fille, mais on a opté pour Marie...

C'est un clin d'oeil à Phil.
Bises à lui et à Dame 1815

J'arrête ! ;-)
----- noon78 a écrit -----

Je crois bien que mes parents l'ont chois dans cette intention, mais j'en ai souffert toute mon enfance ... pas facile d'effacer cela :-/

Mais on dérape là ;-)

----- mésangedorée a écrit -----

Noon, ton prénom est très beau. Il signifie la Grâce.
Et je crois que Philippe l'apprécie beaucoup ;-)

----- noon78 a écrit -----

PS : c'est donc Philippe qui se cache derrière ces numéros ?

PS2 : moi, je vous dirai pas le mien car je ne l'aime pas du tout mon prénom :-(

eddy
Re :noon78
Il y a 17 ans
salut noon78

essaye de puiser dans tes propres expériences!!
la joie , la colère , l'amour , etc....
pour la tristesse, pense à un moment dur de ta vie et retranscrit sur ta réalisation!!

eddy












----- noon78 a écrit -----

J'suis d'accord, mais pour dessiner le sapin, JE passe directement du triangle analytique aux aiguilles du sapin. Et ça me barbe de dessiner les aiguilles, surtout si le sapin est situé, dans la composition, à une distance à laquelle aucun humain ne peut voir les aiguilles. Ca n'a pas de sens.

D'où ma question sur une éventuelle "méthode" pour apprendre à capter l'essentiel.
Manifestement, ce n'est pas spontané chez moi, alors qu'il me semble (mais je peux me tromper) que ça l'est chez d'autres.
J'ai bien essayé de "copier", pour voir si ça venait. Non seulement ça ne vient pas, mais le résultat est évidemment très impersonnel.

Peut-être que ce n'est qu'une question de temps, que je veux aller trop vite ...

Ou bien une histoire de déclic. Vous savez, le genre de truc que vous comprenez du jour au lendemain, et en y repensant, vous vous demandez comment vous avez pu ne pas le comprendre jusque-là ?

Sur ce, je vais continuer à observer et observer encore, ça ne peut pas faire de mal !

----- 1815 a écrit -----

"Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique."

Contresens : c'est une analyse synthétique. Quand tu dessines un sapin, tu commences par les aiguilles ? Quand tu dessines un portrait tu commence par les pieds ? le détail n'a de sens qu'une fois inscrit dans un ensemble. Cf méthode cartésienne : "du général au particulier".





Walibe
Re :noon78
Il y a 17 ans
ps: pas walibe, Trieste
----- eddy a écrit -----

salut noon78

essaye de puiser dans tes propres expériences!!
la joie , la colère , l'amour , etc....
pour la tristesse, pense à un moment dur de ta vie et retranscrit sur ta réalisation!!

eddy












----- noon78 a écrit -----

J'suis d'accord, mais pour dessiner le sapin, JE passe directement du triangle analytique aux aiguilles du sapin. Et ça me barbe de dessiner les aiguilles, surtout si le sapin est situé, dans la composition, à une distance à laquelle aucun humain ne peut voir les aiguilles. Ca n'a pas de sens.

D'où ma question sur une éventuelle "méthode" pour apprendre à capter l'essentiel.
Manifestement, ce n'est pas spontané chez moi, alors qu'il me semble (mais je peux me tromper) que ça l'est chez d'autres.
J'ai bien essayé de "copier", pour voir si ça venait. Non seulement ça ne vient pas, mais le résultat est évidemment très impersonnel.

Peut-être que ce n'est qu'une question de temps, que je veux aller trop vite ...

Ou bien une histoire de déclic. Vous savez, le genre de truc que vous comprenez du jour au lendemain, et en y repensant, vous vous demandez comment vous avez pu ne pas le comprendre jusque-là ?

Sur ce, je vais continuer à observer et observer encore, ça ne peut pas faire de mal !

----- 1815 a écrit -----

"Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique."

Contresens : c'est une analyse synthétique. Quand tu dessines un sapin, tu commences par les aiguilles ? Quand tu dessines un portrait tu commence par les pieds ? le détail n'a de sens qu'une fois inscrit dans un ensemble. Cf méthode cartésienne : "du général au particulier".





noon78
Re :eddy
Il y a 17 ans
Mouais, enfin, pour représenter des maisons, des châteaux, des églises, la joie, la colère, l'amour, la tristesse ... j'ai du mal à faire le rapprochement, en tout cas pour l'instant.
Mais j'ai peut-être tort après tout ?

J'ignore pourquoi, mais je suis fascinée par tous ces bâtiments qui sont des traces d'une vie actuelle ou passée, qui raconte des histoires, qui sont à la fois fonctionnels et esthétiques. Et j'ai envie de partager cet intérêt.

Les autres sujet m'intéressent assez peu. Les fleurs peut-être, mais plutôt d'un point de vue scientifique, limite art abstrait.
Les portraits, ça me dirait bien, mais je sais bien que je n'ai pas encore "le niveau" et je n'ai pas envie de me prendre des gamelles inutilement. Mais j'aimerais beaucoup faire le portrait de ceux que j'aime.
Les paysages, bof, exception peut-être pour les marines. J'aime bien le bord de mer.

----- eddy a écrit -----

salut noon78

essaye de puiser dans tes propres expériences!!
la joie , la colère , l'amour , etc....
pour la tristesse, pense à un moment dur de ta vie et retranscrit sur ta réalisation!!

eddy












----- noon78 a écrit -----

J'suis d'accord, mais pour dessiner le sapin, JE passe directement du triangle analytique aux aiguilles du sapin. Et ça me barbe de dessiner les aiguilles, surtout si le sapin est situé, dans la composition, à une distance à laquelle aucun humain ne peut voir les aiguilles. Ca n'a pas de sens.

D'où ma question sur une éventuelle "méthode" pour apprendre à capter l'essentiel.
Manifestement, ce n'est pas spontané chez moi, alors qu'il me semble (mais je peux me tromper) que ça l'est chez d'autres.
J'ai bien essayé de "copier", pour voir si ça venait. Non seulement ça ne vient pas, mais le résultat est évidemment très impersonnel.

Peut-être que ce n'est qu'une question de temps, que je veux aller trop vite ...

Ou bien une histoire de déclic. Vous savez, le genre de truc que vous comprenez du jour au lendemain, et en y repensant, vous vous demandez comment vous avez pu ne pas le comprendre jusque-là ?

Sur ce, je vais continuer à observer et observer encore, ça ne peut pas faire de mal !

----- 1815 a écrit -----

"Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique."

Contresens : c'est une analyse synthétique. Quand tu dessines un sapin, tu commences par les aiguilles ? Quand tu dessines un portrait tu commence par les pieds ? le détail n'a de sens qu'une fois inscrit dans un ensemble. Cf méthode cartésienne : "du général au particulier".





eddy
Re :noon78
Il y a 17 ans
des maisons et des châteaux: pense aux gens qui ont travaillés dessus ou toi ce que tu ressentirais en vivant dedans!!
les bâtisseurs de tous temps ont une histoire ,ils ont transpiré, perdu la vie pour certains!!
voilà ce que tu dois avoir en tête pour tes réalisations!
la pierre vie !! comme tu le dis :elle raconte une histoire , à toi de la raconter avec tes mains!!
eddy






----- noon78 a écrit -----

Mouais, enfin, pour représenter des maisons, des châteaux, des églises, la joie, la colère, l'amour, la tristesse ... j'ai du mal à faire le rapprochement, en tout cas pour l'instant.
Mais j'ai peut-être tort après tout ?

J'ignore pourquoi, mais je suis fascinée par tous ces bâtiments qui sont des traces d'une vie actuelle ou passée, qui raconte des histoires, qui sont à la fois fonctionnels et esthétiques. Et j'ai envie de partager cet intérêt.

Les autres sujet m'intéressent assez peu. Les fleurs peut-être, mais plutôt d'un point de vue scientifique, limite art abstrait.
Les portraits, ça me dirait bien, mais je sais bien que je n'ai pas encore "le niveau" et je n'ai pas envie de me prendre des gamelles inutilement. Mais j'aimerais beaucoup faire le portrait de ceux que j'aime.
Les paysages, bof, exception peut-être pour les marines. J'aime bien le bord de mer.

----- eddy a écrit -----

salut noon78

essaye de puiser dans tes propres expériences!!
la joie , la colère , l'amour , etc....
pour la tristesse, pense à un moment dur de ta vie et retranscrit sur ta réalisation!!

eddy












----- noon78 a écrit -----

J'suis d'accord, mais pour dessiner le sapin, JE passe directement du triangle analytique aux aiguilles du sapin. Et ça me barbe de dessiner les aiguilles, surtout si le sapin est situé, dans la composition, à une distance à laquelle aucun humain ne peut voir les aiguilles. Ca n'a pas de sens.

D'où ma question sur une éventuelle "méthode" pour apprendre à capter l'essentiel.
Manifestement, ce n'est pas spontané chez moi, alors qu'il me semble (mais je peux me tromper) que ça l'est chez d'autres.
J'ai bien essayé de "copier", pour voir si ça venait. Non seulement ça ne vient pas, mais le résultat est évidemment très impersonnel.

Peut-être que ce n'est qu'une question de temps, que je veux aller trop vite ...

Ou bien une histoire de déclic. Vous savez, le genre de truc que vous comprenez du jour au lendemain, et en y repensant, vous vous demandez comment vous avez pu ne pas le comprendre jusque-là ?

Sur ce, je vais continuer à observer et observer encore, ça ne peut pas faire de mal !

----- 1815 a écrit -----

"Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique."

Contresens : c'est une analyse synthétique. Quand tu dessines un sapin, tu commences par les aiguilles ? Quand tu dessines un portrait tu commence par les pieds ? le détail n'a de sens qu'une fois inscrit dans un ensemble. Cf méthode cartésienne : "du général au particulier".





noon78
Re :noon78
Il y a 17 ans
Finalement, je devrais peut-être écrire des histoires au lieu de les raconter ;-) ?
Et pourtant, j'étais nulle en rédaction à l'école !

Ou alors, dessiner des intérieurs ? (tiens c'est une idée ça!)

Ce qui me chagrine, c'est que toutes ces bicoques (grandes ou petites), on peut rarement rentrer dedans (à part les églises). Je suis encore allée me promener dans le vieux Versailles hier et j'étais comme une gosse malheureuse devant tous ces vieux hôtels du 17ème siècle, triste de ne pas pouvoir les visiter ...

----- eddy a écrit -----

des maisons et des châteaux: pense aux gens qui ont travaillés dessus ou toi ce que tu ressentirais en vivant dedans!!
les bâtisseurs de tous temps ont une histoire ,ils ont transpiré, perdu la vie pour certains!!
voilà ce que tu dois avoir en tête pour tes réalisations!
la pierre vie !! comme tu le dis :elle raconte une histoire , à toi de la raconter avec tes mains!!
eddy






----- noon78 a écrit -----

Mouais, enfin, pour représenter des maisons, des châteaux, des églises, la joie, la colère, l'amour, la tristesse ... j'ai du mal à faire le rapprochement, en tout cas pour l'instant.
Mais j'ai peut-être tort après tout ?

J'ignore pourquoi, mais je suis fascinée par tous ces bâtiments qui sont des traces d'une vie actuelle ou passée, qui raconte des histoires, qui sont à la fois fonctionnels et esthétiques. Et j'ai envie de partager cet intérêt.

Les autres sujet m'intéressent assez peu. Les fleurs peut-être, mais plutôt d'un point de vue scientifique, limite art abstrait.
Les portraits, ça me dirait bien, mais je sais bien que je n'ai pas encore "le niveau" et je n'ai pas envie de me prendre des gamelles inutilement. Mais j'aimerais beaucoup faire le portrait de ceux que j'aime.
Les paysages, bof, exception peut-être pour les marines. J'aime bien le bord de mer.

----- eddy a écrit -----

salut noon78

essaye de puiser dans tes propres expériences!!
la joie , la colère , l'amour , etc....
pour la tristesse, pense à un moment dur de ta vie et retranscrit sur ta réalisation!!

eddy












----- noon78 a écrit -----

J'suis d'accord, mais pour dessiner le sapin, JE passe directement du triangle analytique aux aiguilles du sapin. Et ça me barbe de dessiner les aiguilles, surtout si le sapin est situé, dans la composition, à une distance à laquelle aucun humain ne peut voir les aiguilles. Ca n'a pas de sens.

D'où ma question sur une éventuelle "méthode" pour apprendre à capter l'essentiel.
Manifestement, ce n'est pas spontané chez moi, alors qu'il me semble (mais je peux me tromper) que ça l'est chez d'autres.
J'ai bien essayé de "copier", pour voir si ça venait. Non seulement ça ne vient pas, mais le résultat est évidemment très impersonnel.

Peut-être que ce n'est qu'une question de temps, que je veux aller trop vite ...

Ou bien une histoire de déclic. Vous savez, le genre de truc que vous comprenez du jour au lendemain, et en y repensant, vous vous demandez comment vous avez pu ne pas le comprendre jusque-là ?

Sur ce, je vais continuer à observer et observer encore, ça ne peut pas faire de mal !

----- 1815 a écrit -----

"Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique."

Contresens : c'est une analyse synthétique. Quand tu dessines un sapin, tu commences par les aiguilles ? Quand tu dessines un portrait tu commence par les pieds ? le détail n'a de sens qu'une fois inscrit dans un ensemble. Cf méthode cartésienne : "du général au particulier".





eddy
Re :noon78
Il y a 17 ans
voilà un bon sujet!! triste devant tous ces vieux hôtels .









----- noon78 a écrit -----

Finalement, je devrais peut-être écrire des histoires au lieu de les raconter ;-) ?
Et pourtant, j'étais nulle en rédaction à l'école !

Ou alors, dessiner des intérieurs ? (tiens c'est une idée ça!)

Ce qui me chagrine, c'est que toutes ces bicoques (grandes ou petites), on peut rarement rentrer dedans (à part les églises). Je suis encore allée me promener dans le vieux Versailles hier et j'étais comme une gosse malheureuse devant tous ces vieux hôtels du 17ème siècle, triste de ne pas pouvoir les visiter ...

----- eddy a écrit -----

des maisons et des châteaux: pense aux gens qui ont travaillés dessus ou toi ce que tu ressentirais en vivant dedans!!
les bâtisseurs de tous temps ont une histoire ,ils ont transpiré, perdu la vie pour certains!!
voilà ce que tu dois avoir en tête pour tes réalisations!
la pierre vie !! comme tu le dis :elle raconte une histoire , à toi de la raconter avec tes mains!!
eddy






----- noon78 a écrit -----

Mouais, enfin, pour représenter des maisons, des châteaux, des églises, la joie, la colère, l'amour, la tristesse ... j'ai du mal à faire le rapprochement, en tout cas pour l'instant.
Mais j'ai peut-être tort après tout ?

J'ignore pourquoi, mais je suis fascinée par tous ces bâtiments qui sont des traces d'une vie actuelle ou passée, qui raconte des histoires, qui sont à la fois fonctionnels et esthétiques. Et j'ai envie de partager cet intérêt.

Les autres sujet m'intéressent assez peu. Les fleurs peut-être, mais plutôt d'un point de vue scientifique, limite art abstrait.
Les portraits, ça me dirait bien, mais je sais bien que je n'ai pas encore "le niveau" et je n'ai pas envie de me prendre des gamelles inutilement. Mais j'aimerais beaucoup faire le portrait de ceux que j'aime.
Les paysages, bof, exception peut-être pour les marines. J'aime bien le bord de mer.

----- eddy a écrit -----

salut noon78

essaye de puiser dans tes propres expériences!!
la joie , la colère , l'amour , etc....
pour la tristesse, pense à un moment dur de ta vie et retranscrit sur ta réalisation!!

eddy












----- noon78 a écrit -----

J'suis d'accord, mais pour dessiner le sapin, JE passe directement du triangle analytique aux aiguilles du sapin. Et ça me barbe de dessiner les aiguilles, surtout si le sapin est situé, dans la composition, à une distance à laquelle aucun humain ne peut voir les aiguilles. Ca n'a pas de sens.

D'où ma question sur une éventuelle "méthode" pour apprendre à capter l'essentiel.
Manifestement, ce n'est pas spontané chez moi, alors qu'il me semble (mais je peux me tromper) que ça l'est chez d'autres.
J'ai bien essayé de "copier", pour voir si ça venait. Non seulement ça ne vient pas, mais le résultat est évidemment très impersonnel.

Peut-être que ce n'est qu'une question de temps, que je veux aller trop vite ...

Ou bien une histoire de déclic. Vous savez, le genre de truc que vous comprenez du jour au lendemain, et en y repensant, vous vous demandez comment vous avez pu ne pas le comprendre jusque-là ?

Sur ce, je vais continuer à observer et observer encore, ça ne peut pas faire de mal !

----- 1815 a écrit -----

"Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique."

Contresens : c'est une analyse synthétique. Quand tu dessines un sapin, tu commences par les aiguilles ? Quand tu dessines un portrait tu commence par les pieds ? le détail n'a de sens qu'une fois inscrit dans un ensemble. Cf méthode cartésienne : "du général au particulier".





noon78
Re :noon78
Il y a 17 ans
Bof, j'ai pas trop envie de le raconter ça.

Et puis je m'en suis vite remise quand même ;-)

J'ai pris plein de photos, dans l'espoir dans faire quelque chose ...

Et les passants (touristes sans doute) me regardaient d'un drôle d'oeil : c'est quoi cette folle qui tourne le dos au château et qui photographie la ville ???

Ca c'était comique !


----- eddy a écrit -----

voilà un bon sujet!! triste devant tous ces vieux hôtels .









----- noon78 a écrit -----

Finalement, je devrais peut-être écrire des histoires au lieu de les raconter ;-) ?
Et pourtant, j'étais nulle en rédaction à l'école !

Ou alors, dessiner des intérieurs ? (tiens c'est une idée ça!)

Ce qui me chagrine, c'est que toutes ces bicoques (grandes ou petites), on peut rarement rentrer dedans (à part les églises). Je suis encore allée me promener dans le vieux Versailles hier et j'étais comme une gosse malheureuse devant tous ces vieux hôtels du 17ème siècle, triste de ne pas pouvoir les visiter ...

----- eddy a écrit -----

des maisons et des châteaux: pense aux gens qui ont travaillés dessus ou toi ce que tu ressentirais en vivant dedans!!
les bâtisseurs de tous temps ont une histoire ,ils ont transpiré, perdu la vie pour certains!!
voilà ce que tu dois avoir en tête pour tes réalisations!
la pierre vie !! comme tu le dis :elle raconte une histoire , à toi de la raconter avec tes mains!!
eddy






----- noon78 a écrit -----

Mouais, enfin, pour représenter des maisons, des châteaux, des églises, la joie, la colère, l'amour, la tristesse ... j'ai du mal à faire le rapprochement, en tout cas pour l'instant.
Mais j'ai peut-être tort après tout ?

J'ignore pourquoi, mais je suis fascinée par tous ces bâtiments qui sont des traces d'une vie actuelle ou passée, qui raconte des histoires, qui sont à la fois fonctionnels et esthétiques. Et j'ai envie de partager cet intérêt.

Les autres sujet m'intéressent assez peu. Les fleurs peut-être, mais plutôt d'un point de vue scientifique, limite art abstrait.
Les portraits, ça me dirait bien, mais je sais bien que je n'ai pas encore "le niveau" et je n'ai pas envie de me prendre des gamelles inutilement. Mais j'aimerais beaucoup faire le portrait de ceux que j'aime.
Les paysages, bof, exception peut-être pour les marines. J'aime bien le bord de mer.

----- eddy a écrit -----

salut noon78

essaye de puiser dans tes propres expériences!!
la joie , la colère , l'amour , etc....
pour la tristesse, pense à un moment dur de ta vie et retranscrit sur ta réalisation!!

eddy












----- noon78 a écrit -----

J'suis d'accord, mais pour dessiner le sapin, JE passe directement du triangle analytique aux aiguilles du sapin. Et ça me barbe de dessiner les aiguilles, surtout si le sapin est situé, dans la composition, à une distance à laquelle aucun humain ne peut voir les aiguilles. Ca n'a pas de sens.

D'où ma question sur une éventuelle "méthode" pour apprendre à capter l'essentiel.
Manifestement, ce n'est pas spontané chez moi, alors qu'il me semble (mais je peux me tromper) que ça l'est chez d'autres.
J'ai bien essayé de "copier", pour voir si ça venait. Non seulement ça ne vient pas, mais le résultat est évidemment très impersonnel.

Peut-être que ce n'est qu'une question de temps, que je veux aller trop vite ...

Ou bien une histoire de déclic. Vous savez, le genre de truc que vous comprenez du jour au lendemain, et en y repensant, vous vous demandez comment vous avez pu ne pas le comprendre jusque-là ?

Sur ce, je vais continuer à observer et observer encore, ça ne peut pas faire de mal !

----- 1815 a écrit -----

"Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique."

Contresens : c'est une analyse synthétique. Quand tu dessines un sapin, tu commences par les aiguilles ? Quand tu dessines un portrait tu commence par les pieds ? le détail n'a de sens qu'une fois inscrit dans un ensemble. Cf méthode cartésienne : "du général au particulier".





alt
joie, colère, amour, tristesse
Il y a 17 ans
Mais si ! un jour tu pourras, faire triste, joyeux, désespéré.
comme :
- les couleurs froides des petites cases rouillées aux volets clos de Louise,
- les grandes maisons abandonnées de Goulaffe au bord de la mer du Nord
- Les couleurs chaudes des bâtisses provençales
- le poilu déterminé d'Eddy
- la vie dans les portraits de Léni
etc.


Mais pour l'heure, il faut continuer ce que tu fais ! quand tu vas exploser, tu vas faire mal !

Laisses venir ! et quand ça viendra : tout ton travail technique sera un tel atout que tu seras une véritable artiste avec des bases solides !

tu peux nous croire !

@lt

----- noon78 a écrit -----

Mouais, enfin, pour représenter des maisons, des châteaux, des églises, la joie, la colère, l'amour, la tristesse ... j'ai du mal à faire le rapprochement, en tout cas pour l'instant.
Mais j'ai peut-être tort après tout ?

J'ignore pourquoi, mais je suis fascinée par tous ces bâtiments qui sont des traces d'une vie actuelle ou passée, qui raconte des histoires, qui sont à la fois fonctionnels et esthétiques. Et j'ai envie de partager cet intérêt.

Les autres sujet m'intéressent assez peu. Les fleurs peut-être, mais plutôt d'un point de vue scientifique, limite art abstrait.
Les portraits, ça me dirait bien, mais je sais bien que je n'ai pas encore "le niveau" et je n'ai pas envie de me prendre des gamelles inutilement. Mais j'aimerais beaucoup faire le portrait de ceux que j'aime.
Les paysages, bof, exception peut-être pour les marines. J'aime bien le bord de mer.

----- eddy a écrit -----

salut noon78

essaye de puiser dans tes propres expériences!!
la joie , la colère , l'amour , etc....
pour la tristesse, pense à un moment dur de ta vie et retranscrit sur ta réalisation!!

eddy












----- noon78 a écrit -----

J'suis d'accord, mais pour dessiner le sapin, JE passe directement du triangle analytique aux aiguilles du sapin. Et ça me barbe de dessiner les aiguilles, surtout si le sapin est situé, dans la composition, à une distance à laquelle aucun humain ne peut voir les aiguilles. Ca n'a pas de sens.

D'où ma question sur une éventuelle "méthode" pour apprendre à capter l'essentiel.
Manifestement, ce n'est pas spontané chez moi, alors qu'il me semble (mais je peux me tromper) que ça l'est chez d'autres.
J'ai bien essayé de "copier", pour voir si ça venait. Non seulement ça ne vient pas, mais le résultat est évidemment très impersonnel.

Peut-être que ce n'est qu'une question de temps, que je veux aller trop vite ...

Ou bien une histoire de déclic. Vous savez, le genre de truc que vous comprenez du jour au lendemain, et en y repensant, vous vous demandez comment vous avez pu ne pas le comprendre jusque-là ?

Sur ce, je vais continuer à observer et observer encore, ça ne peut pas faire de mal !

----- 1815 a écrit -----

"Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique."

Contresens : c'est une analyse synthétique. Quand tu dessines un sapin, tu commences par les aiguilles ? Quand tu dessines un portrait tu commence par les pieds ? le détail n'a de sens qu'une fois inscrit dans un ensemble. Cf méthode cartésienne : "du général au particulier".





noon78
Re :joie, colère, amour, tristesse
Il y a 17 ans
C'est vrai que je m'enferme moi-même dans des catégories (qui deviennent des impasses). Mais je me soigne, c'est promis.

Je vous remercie vraiment beaucoup pour toute cette confiance que vous mettez en moi. C'est irremplaçable !

Et pis voilà, j'ai les larmes aux yeux maintenant ... Suis trop sensible.

----- alt a écrit -----

Mais si ! un jour tu pourras, faire triste, joyeux, désespéré.
comme :
- les couleurs froides des petites cases rouillées aux volets clos de Louise,
- les grandes maisons abandonnées de Goulaffe au bord de la mer du Nord
- Les couleurs chaudes des bâtisses provençales
- le poilu déterminé d'Eddy
- la vie dans les portraits de Léni
etc.


Mais pour l'heure, il faut continuer ce que tu fais ! quand tu vas exploser, tu vas faire mal !

Laisses venir ! et quand ça viendra : tout ton travail technique sera un tel atout que tu seras une véritable artiste avec des bases solides !

tu peux nous croire !

@lt

----- noon78 a écrit -----

Mouais, enfin, pour représenter des maisons, des châteaux, des églises, la joie, la colère, l'amour, la tristesse ... j'ai du mal à faire le rapprochement, en tout cas pour l'instant.
Mais j'ai peut-être tort après tout ?

J'ignore pourquoi, mais je suis fascinée par tous ces bâtiments qui sont des traces d'une vie actuelle ou passée, qui raconte des histoires, qui sont à la fois fonctionnels et esthétiques. Et j'ai envie de partager cet intérêt.

Les autres sujet m'intéressent assez peu. Les fleurs peut-être, mais plutôt d'un point de vue scientifique, limite art abstrait.
Les portraits, ça me dirait bien, mais je sais bien que je n'ai pas encore "le niveau" et je n'ai pas envie de me prendre des gamelles inutilement. Mais j'aimerais beaucoup faire le portrait de ceux que j'aime.
Les paysages, bof, exception peut-être pour les marines. J'aime bien le bord de mer.

----- eddy a écrit -----

salut noon78

essaye de puiser dans tes propres expériences!!
la joie , la colère , l'amour , etc....
pour la tristesse, pense à un moment dur de ta vie et retranscrit sur ta réalisation!!

eddy












----- noon78 a écrit -----

J'suis d'accord, mais pour dessiner le sapin, JE passe directement du triangle analytique aux aiguilles du sapin. Et ça me barbe de dessiner les aiguilles, surtout si le sapin est situé, dans la composition, à une distance à laquelle aucun humain ne peut voir les aiguilles. Ca n'a pas de sens.

D'où ma question sur une éventuelle "méthode" pour apprendre à capter l'essentiel.
Manifestement, ce n'est pas spontané chez moi, alors qu'il me semble (mais je peux me tromper) que ça l'est chez d'autres.
J'ai bien essayé de "copier", pour voir si ça venait. Non seulement ça ne vient pas, mais le résultat est évidemment très impersonnel.

Peut-être que ce n'est qu'une question de temps, que je veux aller trop vite ...

Ou bien une histoire de déclic. Vous savez, le genre de truc que vous comprenez du jour au lendemain, et en y repensant, vous vous demandez comment vous avez pu ne pas le comprendre jusque-là ?

Sur ce, je vais continuer à observer et observer encore, ça ne peut pas faire de mal !

----- 1815 a écrit -----

"Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique."

Contresens : c'est une analyse synthétique. Quand tu dessines un sapin, tu commences par les aiguilles ? Quand tu dessines un portrait tu commence par les pieds ? le détail n'a de sens qu'une fois inscrit dans un ensemble. Cf méthode cartésienne : "du général au particulier".





alt
Re :1815
Il y a 17 ans
Des conseils dans le désordre pour t'obliger à aller à l'essentiel à l'aquarelle :

- dessiner sur le motif debout dans une position peu confortable
- fermer les yeux à demi pour voir flou
- Admettre un résultat souvent bancal ! une perspective pas toujours exacte mais tant pis !
- dessiner sur du carton d’encollage de chez castorama avec un gros calame et du brou de noix sur petit format maxi 15 x 20 cm

N'aquareller qu'à l'atelier pour ne pas recopier la nature et sans photo.
- très peu de teintes 3 ou 4 tout au plus
- peindre avec un gros pinceau mouilleur petit gris
- commencer par les parties sombres et finir par les détails mais laisser inachevé
c’est tout le contraire des autres aquarellistes qui passent les premiers jus clairs puis de plus en plus sombre. Dans un premier, il ne faut aquareller que le sujet principal

- laisser l'aquarelle à un niveau inachevé et passer devant tous les jours et réfléchir à ce que l'on va rajouter.
- ne pas se mettre dans une logique de remplissage du cadre. Ne pas vouloir à toutes forces remplir tout le papier.
Je ne peins jamais sur le motif Moi ! je veux qu’il se passe quelque chose dans l’aqua !
- laisser des parties dessinées sans les aquareller (ex un sapin au premier plana, une voiture, un personnage) pour que la matière jaillisse du blanc ! que les ombres suggèrent et fassent deviner un mur ou un arbre qui est hors du cadre !

Plus facile à dire qu'à faire

@lt


- ----- noon78 a écrit -----

J'suis d'accord, mais pour dessiner le sapin, JE passe directement du triangle analytique aux aiguilles du sapin. Et ça me barbe de dessiner les aiguilles, surtout si le sapin est situé, dans la composition, à une distance à laquelle aucun humain ne peut voir les aiguilles. Ca n'a pas de sens.

D'où ma question sur une éventuelle "méthode" pour apprendre à capter l'essentiel.
Manifestement, ce n'est pas spontané chez moi, alors qu'il me semble (mais je peux me tromper) que ça l'est chez d'autres.
J'ai bien essayé de "copier", pour voir si ça venait. Non seulement ça ne vient pas, mais le résultat est évidemment très impersonnel.

Peut-être que ce n'est qu'une question de temps, que je veux aller trop vite ...

Ou bien une histoire de déclic. Vous savez, le genre de truc que vous comprenez du jour au lendemain, et en y repensant, vous vous demandez comment vous avez pu ne pas le comprendre jusque-là ?

Sur ce, je vais continuer à observer et observer encore, ça ne peut pas faire de mal !

----- 1815 a écrit -----

"Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique."

Contresens : c'est une analyse synthétique. Quand tu dessines un sapin, tu commences par les aiguilles ? Quand tu dessines un portrait tu commence par les pieds ? le détail n'a de sens qu'une fois inscrit dans un ensemble. Cf méthode cartésienne : "du général au particulier".





noon78
alt
Il y a 17 ans
Whalou, j'ai du boulot pour les 15 ans à venir là !!!
Merci, merci, merci de partager tout ça !

Bon y'a des trucs que je fais déjà :

- fermer les yeux à demi pour voir flou
- très peu de teintes 3 ou 4 tout au plus
- peindre avec un gros pinceau mouilleur petit gris (avec ce que j'ai de plus gros, mais ça ne va pas bien loin quand même)

Le reste, ci-dessous, faut que j'essaye.

Par contre, commencer par les parties foncées, j'ai un doute ... j'avais fais quelques essais, mais je trouve beaucoup plus logique de monter progressivement les valeurs (je procède aussi comme aux crayons de couleurs). Mais effectivement, en inversant ça m'obligera à aller à l'essentiel. Faut que j'essaye ça vite fait.

Le carton d'encollage, c'est quoi ? Et ça apporte quoi de peindre sur ce support ?


----- alt a écrit -----

Des conseils dans le désordre pour t'obliger à aller à l'essentiel à l'aquarelle :

- dessiner sur le motif debout dans une position peu confortable
- Admettre un résultat souvent bancal ! une perspective pas toujours exacte mais tant pis !
- dessiner sur du carton d’encollage de chez castorama avec un gros calame et du brou de noix sur petit format maxi 15 x 20 cm

N'aquareller qu'à l'atelier pour ne pas recopier la nature et sans photo.
- commencer par les parties sombres et finir par les détails mais laisser inachevé
c’est tout le contraire des autres aquarellistes qui passent les premiers jus clairs puis de plus en plus sombre. Dans un premier, il ne faut aquareller que le sujet principal

- laisser l'aquarelle à un niveau inachevé et passer devant tous les jours et réfléchir à ce que l'on va rajouter.
- ne pas se mettre dans une logique de remplissage du cadre. Ne pas vouloir à toutes forces remplir tout le papier.
Je ne peins jamais sur le motif Moi ! je veux qu’il se passe quelque chose dans l’aqua !
- laisser des parties dessinées sans les aquareller (ex un sapin au premier plana, une voiture, un personnage) pour que la matière jaillisse du blanc ! que les ombres suggèrent et fassent deviner un mur ou un arbre qui est hors du cadre !

Plus facile à dire qu'à faire

@lt


- ----- noon78 a écrit -----

J'suis d'accord, mais pour dessiner le sapin, JE passe directement du triangle analytique aux aiguilles du sapin. Et ça me barbe de dessiner les aiguilles, surtout si le sapin est situé, dans la composition, à une distance à laquelle aucun humain ne peut voir les aiguilles. Ca n'a pas de sens.

D'où ma question sur une éventuelle "méthode" pour apprendre à capter l'essentiel.
Manifestement, ce n'est pas spontané chez moi, alors qu'il me semble (mais je peux me tromper) que ça l'est chez d'autres.
J'ai bien essayé de "copier", pour voir si ça venait. Non seulement ça ne vient pas, mais le résultat est évidemment très impersonnel.

Peut-être que ce n'est qu'une question de temps, que je veux aller trop vite ...

Ou bien une histoire de déclic. Vous savez, le genre de truc que vous comprenez du jour au lendemain, et en y repensant, vous vous demandez comment vous avez pu ne pas le comprendre jusque-là ?

Sur ce, je vais continuer à observer et observer encore, ça ne peut pas faire de mal !

----- 1815 a écrit -----

"Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique."

Contresens : c'est une analyse synthétique. Quand tu dessines un sapin, tu commences par les aiguilles ? Quand tu dessines un portrait tu commence par les pieds ? le détail n'a de sens qu'une fois inscrit dans un ensemble. Cf méthode cartésienne : "du général au particulier".





alt
Re :alt
Il y a 17 ans
Le carton d'encollage, c'est raide et lisse. Dessiner et peindre sur ce support peu adapté, ça oblige à admettre un résultat passable, inachevé surtout au calame !

C'est une garantie pour aboutir un travail "non léché"


----- noon78 a écrit -----

Whalou, j'ai du boulot pour les 15 ans à venir là !!!
Merci, merci, merci de partager tout ça !

Bon y'a des trucs que je fais déjà :

- fermer les yeux à demi pour voir flou
- très peu de teintes 3 ou 4 tout au plus
- peindre avec un gros pinceau mouilleur petit gris (avec ce que j'ai de plus gros, mais ça ne va pas bien loin quand même)

Le reste, ci-dessous, faut que j'essaye.

Par contre, commencer par les parties foncées, j'ai un doute ... j'avais fais quelques essais, mais je trouve beaucoup plus logique de monter progressivement les valeurs (je procède aussi comme aux crayons de couleurs). Mais effectivement, en inversant ça m'obligera à aller à l'essentiel. Faut que j'essaye ça vite fait.

Le carton d'encollage, c'est quoi ? Et ça apporte quoi de peindre sur ce support ?


----- alt a écrit -----

Des conseils dans le désordre pour t'obliger à aller à l'essentiel à l'aquarelle :

- dessiner sur le motif debout dans une position peu confortable
- Admettre un résultat souvent bancal ! une perspective pas toujours exacte mais tant pis !
- dessiner sur du carton d’encollage de chez castorama avec un gros calame et du brou de noix sur petit format maxi 15 x 20 cm

N'aquareller qu'à l'atelier pour ne pas recopier la nature et sans photo.
- commencer par les parties sombres et finir par les détails mais laisser inachevé
c’est tout le contraire des autres aquarellistes qui passent les premiers jus clairs puis de plus en plus sombre. Dans un premier, il ne faut aquareller que le sujet principal

- laisser l'aquarelle à un niveau inachevé et passer devant tous les jours et réfléchir à ce que l'on va rajouter.
- ne pas se mettre dans une logique de remplissage du cadre. Ne pas vouloir à toutes forces remplir tout le papier.
Je ne peins jamais sur le motif Moi ! je veux qu’il se passe quelque chose dans l’aqua !
- laisser des parties dessinées sans les aquareller (ex un sapin au premier plana, une voiture, un personnage) pour que la matière jaillisse du blanc ! que les ombres suggèrent et fassent deviner un mur ou un arbre qui est hors du cadre !

Plus facile à dire qu'à faire

@lt


- ----- noon78 a écrit -----

J'suis d'accord, mais pour dessiner le sapin, JE passe directement du triangle analytique aux aiguilles du sapin. Et ça me barbe de dessiner les aiguilles, surtout si le sapin est situé, dans la composition, à une distance à laquelle aucun humain ne peut voir les aiguilles. Ca n'a pas de sens.

D'où ma question sur une éventuelle "méthode" pour apprendre à capter l'essentiel.
Manifestement, ce n'est pas spontané chez moi, alors qu'il me semble (mais je peux me tromper) que ça l'est chez d'autres.
J'ai bien essayé de "copier", pour voir si ça venait. Non seulement ça ne vient pas, mais le résultat est évidemment très impersonnel.

Peut-être que ce n'est qu'une question de temps, que je veux aller trop vite ...

Ou bien une histoire de déclic. Vous savez, le genre de truc que vous comprenez du jour au lendemain, et en y repensant, vous vous demandez comment vous avez pu ne pas le comprendre jusque-là ?

Sur ce, je vais continuer à observer et observer encore, ça ne peut pas faire de mal !

----- 1815 a écrit -----

"Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique."

Contresens : c'est une analyse synthétique. Quand tu dessines un sapin, tu commences par les aiguilles ? Quand tu dessines un portrait tu commence par les pieds ? le détail n'a de sens qu'une fois inscrit dans un ensemble. Cf méthode cartésienne : "du général au particulier".





fran
Re :dessin analytique ou synthétique
Il y a 17 ans
Je suis un peu à la traine ....
je vais me contenter de lire ;-)
fran


----- noon78 a écrit -----

Avant tout, si vous trouvez que j'ai "fumé la moquette", surtout, dites-le moi vite !!!

Quand j'ai commencé à dessiner, j'ai spontanément voulu obtenir un résultat réaliste (vous savez, 'oh on dirait une photo'). J'ai réussi quelques dessins ainsi (au prix d'un travail acharné), et j'ai compris que c'était, pour moi, une voie sans issue, car inexpressive.

J'essaye donc d'envisager le dessin (et la peinture) sous un angle "synthétique". Par synthétique, j'entends la capacité de ne pas représenter tout ce que l'on voit, mais uniquement ce qui permet de comprendre ce qu'on voit (on reconnait que c'est une fleur), tout en imaginant ce que l'on ne voit pas (on ne voit pas tous les détails de la fleur). Vous suivez ?

Je me suis très vite rendue compte que c'est beaucoup plus compliqué que de dessiner tout ce que l'on voit, puisque la simple observation ne suffit pas, il y a également une étape d'exclusion raisonnée, il faut faire des choix ...

Bon, j'en viens à ma question ...

Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique.

Mais j'ai l'impression qu'un dessin synthétique (type croquis, caricature) ne s'obtient pas en suivant cette démarche, bien au contraire.
Je pressens qu'il faut "capter" l'essentiel, les éléments caractéristiques et qu'il faut construire le reste du dessin autour.
Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Je n'ai pas la moindre idée si ce que je raconte est compréhensible, mais je veux bien votre avis :-)))
noon78
fran
Il y a 17 ans
Cool ! Si tu as quelque chose à dire, même si c'est dans 6 mois, ce n'est pas grave.

De toute façon, le débat est loin d'être clos et je continue mes pérégrinations !

----- fran a écrit -----

Je suis un peu à la traine ....
je vais me contenter de lire ;-)
fran


----- noon78 a écrit -----

Avant tout, si vous trouvez que j'ai "fumé la moquette", surtout, dites-le moi vite !!!

Quand j'ai commencé à dessiner, j'ai spontanément voulu obtenir un résultat réaliste (vous savez, 'oh on dirait une photo'). J'ai réussi quelques dessins ainsi (au prix d'un travail acharné), et j'ai compris que c'était, pour moi, une voie sans issue, car inexpressive.

J'essaye donc d'envisager le dessin (et la peinture) sous un angle "synthétique". Par synthétique, j'entends la capacité de ne pas représenter tout ce que l'on voit, mais uniquement ce qui permet de comprendre ce qu'on voit (on reconnait que c'est une fleur), tout en imaginant ce que l'on ne voit pas (on ne voit pas tous les détails de la fleur). Vous suivez ?

Je me suis très vite rendue compte que c'est beaucoup plus compliqué que de dessiner tout ce que l'on voit, puisque la simple observation ne suffit pas, il y a également une étape d'exclusion raisonnée, il faut faire des choix ...

Bon, j'en viens à ma question ...

Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique.

Mais j'ai l'impression qu'un dessin synthétique (type croquis, caricature) ne s'obtient pas en suivant cette démarche, bien au contraire.
Je pressens qu'il faut "capter" l'essentiel, les éléments caractéristiques et qu'il faut construire le reste du dessin autour.
Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Je n'ai pas la moindre idée si ce que je raconte est compréhensible, mais je veux bien votre avis :-)))
Walibe
Re :dessin analytique ou synthétique
Il y a 17 ans
----- fran a écrit -----

Je suis un peu à la traine ....
je vais me contenter de lire ;-)
fran


----- noon78 a écrit -----

Avant tout, si vous trouvez que j'ai "fumé la moquette", surtout, dites-le moi vite !!!

Quand j'ai commencé à dessiner, j'ai spontanément voulu obtenir un résultat réaliste (vous savez, 'oh on dirait une photo'). J'ai réussi quelques dessins ainsi (au prix d'un travail acharné), et j'ai compris que c'était, pour moi, une voie sans issue, car inexpressive.

J'essaye donc d'envisager le dessin (et la peinture) sous un angle "synthétique". Par synthétique, j'entends la capacité de ne pas représenter tout ce que l'on voit, mais uniquement ce qui permet de comprendre ce qu'on voit (on reconnait que c'est une fleur), tout en imaginant ce que l'on ne voit pas (on ne voit pas tous les détails de la fleur). Vous suivez ?

Je me suis très vite rendue compte que c'est beaucoup plus compliqué que de dessiner tout ce que l'on voit, puisque la simple observation ne suffit pas, il y a également une étape d'exclusion raisonnée, il faut faire des choix ...

Bon, j'en viens à ma question ...

Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique.

Mais j'ai l'impression qu'un dessin synthétique (type croquis, caricature) ne s'obtient pas en suivant cette démarche, bien au contraire.
Je pressens qu'il faut "capter" l'essentiel, les éléments caractéristiques et qu'il faut construire le reste du dessin autour.
Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Je n'ai pas la moindre idée si ce que je raconte est compréhensible, mais je veux bien votre avis :-)))
fffrack
Re :dessin analytique ou synthétique
Il y a 17 ans
Salut Walibe

Je trouve excellent ton autopotrait, aussi tes autres "art pieces".

Personnellement, je trouve que l'art et devenue trop cerebrale,
Trop de parole tue l'action!!!!!!
Moi aussi j'ai due fume la moquette

Anyway, a mon avis la representation artiste es quelque chose de personelle qu'on ne peut apprendre dans des livres ou dans des ecole.

Continue, c vraiment cool c que tu fais

Take care man
Walibe
Re :dessin analytique ou synthétique
Il y a 17 ans
oui, je pense aussi que l'autodidactisme ne s'apprend pas, et ce qu'on apprend à l'école, c'est faire comme les otaudidactes ou les techniques des autres...celui qui a inventé la peinture dans sa grotte, n'allait pas à l'école...il faut que l'on puise en soit et non pas à l'école...bref, il y aura toujour une lutte entre las autodidactes et les beaux arts...

----- fffrack a écrit -----

Salut Walibe

Je trouve excellent ton autopotrait, aussi tes autres "art pieces".

Personnellement, je trouve que l'art et devenue trop cerebrale,
Trop de parole tue l'action!!!!!!
Moi aussi j'ai due fume la moquette

Anyway, a mon avis la representation artiste es quelque chose de personelle qu'on ne peut apprendre dans des livres ou dans des ecole.

Continue, c vraiment cool c que tu fais

Take care man
noon78
Pour résumer
Il y a 17 ans
Bien, pour résumer, j'ai tenté de remettre dans l'ordre dans toute cette discussion (je sais, c'est mon côté méthodique et pédagogique qui ressort), et voilà ce que ça donne :

Encore merci à vous de m'accompagner et de me guider :-*

CAPTER L’ESSENTIEL
Comment progresser ?

* Continuer l’étude des bases (composition, couleur, perspective, anatomie, la lumière, les valeurs, etc …)
-> mais au lieu d’adopter un point de vue théorique, essayer d’en faire mon « alphabet »
-> faire appel à l'analyse pour comprendre comment je vais rendre l'émotion et le plaisir à travers la technique dont je dispose.

* Continuer à observer
-> Continuer, mais d’une manière différente : tenter de capter des masses, des lignes, des impressions
-> faire plus de croquis (noir et blanc et couleur), en guise de « prise de notes »
-> Le dessin n'est pas la forme, il est la manière de voir la forme. Edgar Degas

* Les autres
-> Observer attentivement les artistes qui produisent des œuvres synthétiques (asiatiques ou autre)

* Se lâcher, s’exprimer, faire des choix
-> Exploser les règles
-> Perdre ma pudeur
-> Réfléchir aux sentiments ou aux impressions que je veux transmettre, à l’élément que je veux montrer, l’histoire que je veux raconter
qu'est ce qui me touche? (couleur, forme, signification?)
quel plaisir ai-je à regarder une peinture? (couleur, forme, signification, etc...)
-> Exclure pour mieux montrer
-> L'essentiel de chacun est totalement subjectif, et pourra être différent de l'essentiel de l'autre.
-> Mais si ! un jour tu pourras, faire triste, joyeux, désespéré.
comme :
- les couleurs froides des petites cases rouillées aux volets clos de Louise,
- les grandes maisons abandonnées de Goulaffe au bord de la mer du Nord
- Les couleurs chaudes des bâtisses provençales
- le poilu déterminé d'Eddy
- la vie dans les portraits de Léni
etc.

* Travailler dans des conditions différentes

Les outils
-> dessiner sur le motif debout dans une position peu confortable
-> dessiner sur du carton d’encollage de chez castorama avec un gros calame et du brou de noix sur petit format maxi 15 x 20 cm
-> très peu de teintes 3 ou 4 tout au plus
-> peindre avec un gros pinceau mouilleur petit gris

La méthode
-> fermer les yeux à demi pour voir flou
-> commencer par les parties sombres et finir par les détails mais laisser inachevé
(c’est tout le contraire des autres aquarellistes qui passent les premiers jus clairs puis de plus en plus sombre. Dans un premier temps, il ne faut aquareller que le sujet principal)
-> ne pas se mettre dans une logique de remplissage du cadre. Ne pas vouloir à toutes forces remplir tout le papier.
-> N'aquareller qu'à l'atelier pour ne pas recopier la nature et sans photo

Le résultat
-> Ne pas finir systématiquement un dessin ou une aqua, laisser l'aquarelle à un niveau inachevé et passer devant tous les jours et réfléchir à ce que l'on va rajouter. laisser des parties dessinées sans les aquareller (ex un sapin au premier plan, une voiture, un personnage) pour que la matière jaillisse du blanc ! que les ombres suggèrent et fassent deviner un mur ou un arbre qui est hors du cadre !
-> Ne pas mettre en couleur un dessin complet
-> Admettre un résultat souvent bancal ! une perspective pas toujours exacte mais tant pis !


----- noon78 a écrit -----

Avant tout, si vous trouvez que j'ai "fumé la moquette", surtout, dites-le moi vite !!!

Quand j'ai commencé à dessiner, j'ai spontanément voulu obtenir un résultat réaliste (vous savez, 'oh on dirait une photo'). J'ai réussi quelques dessins ainsi (au prix d'un travail acharné), et j'ai compris que c'était, pour moi, une voie sans issue, car inexpressive.

J'essaye donc d'envisager le dessin (et la peinture) sous un angle "synthétique". Par synthétique, j'entends la capacité de ne pas représenter tout ce que l'on voit, mais uniquement ce qui permet de comprendre ce qu'on voit (on reconnait que c'est une fleur), tout en imaginant ce que l'on ne voit pas (on ne voit pas tous les détails de la fleur). Vous suivez ?

Je me suis très vite rendue compte que c'est beaucoup plus compliqué que de dessiner tout ce que l'on voit, puisque la simple observation ne suffit pas, il y a également une étape d'exclusion raisonnée, il faut faire des choix ...

Bon, j'en viens à ma question ...

Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique.

Mais j'ai l'impression qu'un dessin synthétique (type croquis, caricature) ne s'obtient pas en suivant cette démarche, bien au contraire.
Je pressens qu'il faut "capter" l'essentiel, les éléments caractéristiques et qu'il faut construire le reste du dessin autour.
Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Je n'ai pas la moindre idée si ce que je raconte est compréhensible, mais je veux bien votre avis :-)))
eddy
Re :Pour résumer
Il y a 17 ans
bonsoir noon78

si tu fais tout cela , tu es parfaite !!!

eddy










----- noon78 a écrit -----

Bien, pour résumer, j'ai tenté de remettre dans l'ordre dans toute cette discussion (je sais, c'est mon côté méthodique et pédagogique qui ressort), et voilà ce que ça donne :

Encore merci à vous de m'accompagner et de me guider :-*

CAPTER L’ESSENTIEL
Comment progresser ?

* Continuer l’étude des bases (composition, couleur, perspective, anatomie, la lumière, les valeurs, etc …)
-> mais au lieu d’adopter un point de vue théorique, essayer d’en faire mon « alphabet »
-> faire appel à l'analyse pour comprendre comment je vais rendre l'émotion et le plaisir à travers la technique dont je dispose.

* Continuer à observer
-> Continuer, mais d’une manière différente : tenter de capter des masses, des lignes, des impressions
-> faire plus de croquis (noir et blanc et couleur), en guise de « prise de notes »
-> Le dessin n'est pas la forme, il est la manière de voir la forme. Edgar Degas

* Les autres
-> Observer attentivement les artistes qui produisent des œuvres synthétiques (asiatiques ou autre)

* Se lâcher, s’exprimer, faire des choix
-> Exploser les règles
-> Perdre ma pudeur
-> Réfléchir aux sentiments ou aux impressions que je veux transmettre, à l’élément que je veux montrer, l’histoire que je veux raconter
qu'est ce qui me touche? (couleur, forme, signification?)
quel plaisir ai-je à regarder une peinture? (couleur, forme, signification, etc...)
-> Exclure pour mieux montrer
-> L'essentiel de chacun est totalement subjectif, et pourra être différent de l'essentiel de l'autre.
-> Mais si ! un jour tu pourras, faire triste, joyeux, désespéré.
comme :
- les couleurs froides des petites cases rouillées aux volets clos de Louise,
- les grandes maisons abandonnées de Goulaffe au bord de la mer du Nord
- Les couleurs chaudes des bâtisses provençales
- le poilu déterminé d'Eddy
- la vie dans les portraits de Léni
etc.

* Travailler dans des conditions différentes

Les outils
-> dessiner sur le motif debout dans une position peu confortable
-> dessiner sur du carton d’encollage de chez castorama avec un gros calame et du brou de noix sur petit format maxi 15 x 20 cm
-> très peu de teintes 3 ou 4 tout au plus
-> peindre avec un gros pinceau mouilleur petit gris

La méthode
-> fermer les yeux à demi pour voir flou
-> commencer par les parties sombres et finir par les détails mais laisser inachevé
(c’est tout le contraire des autres aquarellistes qui passent les premiers jus clairs puis de plus en plus sombre. Dans un premier temps, il ne faut aquareller que le sujet principal)
-> ne pas se mettre dans une logique de remplissage du cadre. Ne pas vouloir à toutes forces remplir tout le papier.
-> N'aquareller qu'à l'atelier pour ne pas recopier la nature et sans photo

Le résultat
-> Ne pas finir systématiquement un dessin ou une aqua, laisser l'aquarelle à un niveau inachevé et passer devant tous les jours et réfléchir à ce que l'on va rajouter. laisser des parties dessinées sans les aquareller (ex un sapin au premier plan, une voiture, un personnage) pour que la matière jaillisse du blanc ! que les ombres suggèrent et fassent deviner un mur ou un arbre qui est hors du cadre !
-> Ne pas mettre en couleur un dessin complet
-> Admettre un résultat souvent bancal ! une perspective pas toujours exacte mais tant pis !


----- noon78 a écrit -----

Avant tout, si vous trouvez que j'ai "fumé la moquette", surtout, dites-le moi vite !!!

Quand j'ai commencé à dessiner, j'ai spontanément voulu obtenir un résultat réaliste (vous savez, 'oh on dirait une photo'). J'ai réussi quelques dessins ainsi (au prix d'un travail acharné), et j'ai compris que c'était, pour moi, une voie sans issue, car inexpressive.

J'essaye donc d'envisager le dessin (et la peinture) sous un angle "synthétique". Par synthétique, j'entends la capacité de ne pas représenter tout ce que l'on voit, mais uniquement ce qui permet de comprendre ce qu'on voit (on reconnait que c'est une fleur), tout en imaginant ce que l'on ne voit pas (on ne voit pas tous les détails de la fleur). Vous suivez ?

Je me suis très vite rendue compte que c'est beaucoup plus compliqué que de dessiner tout ce que l'on voit, puisque la simple observation ne suffit pas, il y a également une étape d'exclusion raisonnée, il faut faire des choix ...

Bon, j'en viens à ma question ...

Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique.

Mais j'ai l'impression qu'un dessin synthétique (type croquis, caricature) ne s'obtient pas en suivant cette démarche, bien au contraire.
Je pressens qu'il faut "capter" l'essentiel, les éléments caractéristiques et qu'il faut construire le reste du dessin autour.
Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Je n'ai pas la moindre idée si ce que je raconte est compréhensible, mais je veux bien votre avis :-)))
1815
Re :Pour résumer
Il y a 17 ans
"Le résultat
-> Ne pas finir systématiquement un dessin ou une aqua, laisser l'aquarelle à un niveau inachevé et passer devant tous les jours et réfléchir à ce que l'on va rajouter. laisser des parties dessinées sans les aquareller (ex un sapin au premier plan, une voiture, un personnage) pour que la matière jaillisse du blanc ! que les ombres suggèrent et fassent deviner un mur ou un arbre qui est hors du cadre !
-> Ne pas mettre en couleur un dessin complet"

Soit.

"-> Admettre un résultat souvent bancal ! une perspective pas toujours exacte mais tant pis !"


Jamais !

:-)
alt
Tu en as mis du temps pour réagir !
Il y a 17 ans
Admettre un résultat bancal, une perspective inexacte : jamais !

Bon d'accord, je te l'accorde. Je remplace le verbe "admettre" par "s'accorder" mais c'est juste pour trouver un accord.
es-tu d'accord ?

----- 1815 a écrit -----

"Le résultat
-> Ne pas finir systématiquement un dessin ou une aqua, laisser l'aquarelle à un niveau inachevé et passer devant tous les jours et réfléchir à ce que l'on va rajouter. laisser des parties dessinées sans les aquareller (ex un sapin au premier plan, une voiture, un personnage) pour que la matière jaillisse du blanc ! que les ombres suggèrent et fassent deviner un mur ou un arbre qui est hors du cadre !
-> Ne pas mettre en couleur un dessin complet"

Soit.

"-> Admettre un résultat souvent bancal ! une perspective pas toujours exacte mais tant pis !"


Jamais !

:-)
eddy
Re :mais encore
Il y a 17 ans
bonsoir léni

tes interventions sont un plaisir à la lecture !!
eddy









----- léni a écrit -----

le dessin ne se définit pas , il s'affirme......
http://www.jacquier.org/dessin.html#A0 , intéressant , pour comparer avec les réflexions émises sur ce forum
en résumé , pour moi "pas de recettes " chacun doit trouver son chemin ! bancal ou droit !
bonne promenade , c'est un plaisir de ballader avec vous
léni
----- alt a écrit -----

Admettre un résultat bancal, une perspective inexacte : jamais !

Bon d'accord, je te l'accorde. Je remplace le verbe "admettre" par "s'accorder" mais c'est juste pour trouver un accord.
es-tu d'accord ?

----- 1815 a écrit -----

"Le résultat
-> Ne pas finir systématiquement un dessin ou une aqua, laisser l'aquarelle à un niveau inachevé et passer devant tous les jours et réfléchir à ce que l'on va rajouter. laisser des parties dessinées sans les aquareller (ex un sapin au premier plan, une voiture, un personnage) pour que la matière jaillisse du blanc ! que les ombres suggèrent et fassent deviner un mur ou un arbre qui est hors du cadre !
-> Ne pas mettre en couleur un dessin complet"

Soit.

"-> Admettre un résultat souvent bancal ! une perspective pas toujours exacte mais tant pis !"


Jamais !

:-)
fran
Re :Pour résumer
Il y a 17 ans
A mon simple avis noon, comme le dis Eddy si tu arrives à tout cela tu seras parfaite ;o)

J'ai vu la réponse pour le dessin bancal .. et pas étonnée
pour en avoir discuté longuement ,-)

Tu sais pour l'essentiel, je persiste: OBSERVER et après tu analyses
comme tu le sens, nous sommes tous si différents et nos interprétations
le montre... (voir nos défis de l'an dernier, d'ailleurs ce serait bien de
pouvoir en relever d'autres)
Ne pas toujours se poser trop de questions ...tu le sais aussi ,-)

Mais comme tu le dis tu as un côté si rigoriste que tu as besoin de comprendre,
savoir et en discuter ! Je suis sûre que tu vas trouver ce que tu cherches !

A bientôt
fran



----- noon78 a écrit -----

Bien, pour résumer, j'ai tenté de remettre dans l'ordre dans toute cette discussion (je sais, c'est mon côté méthodique et pédagogique qui ressort), et voilà ce que ça donne :

Encore merci à vous de m'accompagner et de me guider :-*

CAPTER L’ESSENTIEL
Comment progresser ?

* Continuer l’étude des bases (composition, couleur, perspective, anatomie, la lumière, les valeurs, etc …)
-> mais au lieu d’adopter un point de vue théorique, essayer d’en faire mon « alphabet »
-> faire appel à l'analyse pour comprendre comment je vais rendre l'émotion et le plaisir à travers la technique dont je dispose.

* Continuer à observer
-> Continuer, mais d’une manière différente : tenter de capter des masses, des lignes, des impressions
-> faire plus de croquis (noir et blanc et couleur), en guise de « prise de notes »
-> Le dessin n'est pas la forme, il est la manière de voir la forme. Edgar Degas

* Les autres
-> Observer attentivement les artistes qui produisent des œuvres synthétiques (asiatiques ou autre)

* Se lâcher, s’exprimer, faire des choix
-> Exploser les règles
-> Perdre ma pudeur
-> Réfléchir aux sentiments ou aux impressions que je veux transmettre, à l’élément que je veux montrer, l’histoire que je veux raconter
qu'est ce qui me touche? (couleur, forme, signification?)
quel plaisir ai-je à regarder une peinture? (couleur, forme, signification, etc...)
-> Exclure pour mieux montrer
-> L'essentiel de chacun est totalement subjectif, et pourra être différent de l'essentiel de l'autre.
-> Mais si ! un jour tu pourras, faire triste, joyeux, désespéré.
comme :
- les couleurs froides des petites cases rouillées aux volets clos de Louise,
- les grandes maisons abandonnées de Goulaffe au bord de la mer du Nord
- Les couleurs chaudes des bâtisses provençales
- le poilu déterminé d'Eddy
- la vie dans les portraits de Léni
etc.

* Travailler dans des conditions différentes

Les outils
-> dessiner sur le motif debout dans une position peu confortable
-> dessiner sur du carton d’encollage de chez castorama avec un gros calame et du brou de noix sur petit format maxi 15 x 20 cm
-> très peu de teintes 3 ou 4 tout au plus
-> peindre avec un gros pinceau mouilleur petit gris

La méthode
-> fermer les yeux à demi pour voir flou
-> commencer par les parties sombres et finir par les détails mais laisser inachevé
(c’est tout le contraire des autres aquarellistes qui passent les premiers jus clairs puis de plus en plus sombre. Dans un premier temps, il ne faut aquareller que le sujet principal)
-> ne pas se mettre dans une logique de remplissage du cadre. Ne pas vouloir à toutes forces remplir tout le papier.
-> N'aquareller qu'à l'atelier pour ne pas recopier la nature et sans photo

Le résultat
-> Ne pas finir systématiquement un dessin ou une aqua, laisser l'aquarelle à un niveau inachevé et passer devant tous les jours et réfléchir à ce que l'on va rajouter. laisser des parties dessinées sans les aquareller (ex un sapin au premier plan, une voiture, un personnage) pour que la matière jaillisse du blanc ! que les ombres suggèrent et fassent deviner un mur ou un arbre qui est hors du cadre !
-> Ne pas mettre en couleur un dessin complet
-> Admettre un résultat souvent bancal ! une perspective pas toujours exacte mais tant pis !


----- noon78 a écrit -----

Avant tout, si vous trouvez que j'ai "fumé la moquette", surtout, dites-le moi vite !!!

Quand j'ai commencé à dessiner, j'ai spontanément voulu obtenir un résultat réaliste (vous savez, 'oh on dirait une photo'). J'ai réussi quelques dessins ainsi (au prix d'un travail acharné), et j'ai compris que c'était, pour moi, une voie sans issue, car inexpressive.

J'essaye donc d'envisager le dessin (et la peinture) sous un angle "synthétique". Par synthétique, j'entends la capacité de ne pas représenter tout ce que l'on voit, mais uniquement ce qui permet de comprendre ce qu'on voit (on reconnait que c'est une fleur), tout en imaginant ce que l'on ne voit pas (on ne voit pas tous les détails de la fleur). Vous suivez ?

Je me suis très vite rendue compte que c'est beaucoup plus compliqué que de dessiner tout ce que l'on voit, puisque la simple observation ne suffit pas, il y a également une étape d'exclusion raisonnée, il faut faire des choix ...

Bon, j'en viens à ma question ...

Dans tous les manuels de dessin, on vous explique que pour réaliser un bon dessin, il faut d'abord décomposer une scène en formes simples, géométriques, puis préciser de plus en plus => Il s'agit, selon moi, d'une démarche analytique.

Mais j'ai l'impression qu'un dessin synthétique (type croquis, caricature) ne s'obtient pas en suivant cette démarche, bien au contraire.
Je pressens qu'il faut "capter" l'essentiel, les éléments caractéristiques et qu'il faut construire le reste du dessin autour.
Si c'est bien cela, comment apprendre à capter l'essentiel, sans être contraint par un regard analytique ???

Je n'ai pas la moindre idée si ce que je raconte est compréhensible, mais je veux bien votre avis :-)))

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