Forum Peinture à l'huile & acrylique: Ophélie???

si ma mémoire est bonne il s'agit d'un poème de a. Rimbaud "Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys." (je viens de vérifier mes dires ;))
Très joli poème tu ne peux qu'être flatté !

----- wildlife a écrit -----

Salut vous tous, vous me mentionnez tous le mot Ophélie, besoin d'explication pour ce terme S.V.P.

Tout à fait, fran!
En fait, le personnage d'Ophélie vient du célèbre Hamlet,de Shakespeare. Ophélie est la fiancée de Hamlet qui, lorsqu'elle voite que son amour ne se préoccupe plus d'elle, devient folle et se noie en allant cueillir des fleurs auprès d'une rivière... Suicide? Accident? Shakespeare nous laisse supposer les deux, bien que la thèse du suicide soit la plus plausible et la plus développée. Le mythe d'Ophélie a été repris de nombreuses fois, notemment en poésie par Rimbaud ou en peinture par Millais... C'est un très beau mythe, mais très triste aussi... Je te conseille la lecture du poème de Rimbaud, qui est superbe! (et en passant, c'est vrai que ton tableau a un petit côté Ophélien^^)


----- fran a écrit -----

si ma mémoire est bonne il s'agit d'un poème de a. Rimbaud "Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys." (je viens de vérifier mes dires ;))
Très joli poème tu ne peux qu'être flatté !

Merci pour ces renseignements, je compte bien en faire la lecture.

----- Citrouille a écrit -----

Tout à fait, fran!
En fait, le personnage d'Ophélie vient du célèbre Hamlet,de Shakespeare. Ophélie est la fiancée de Hamlet qui, lorsqu'elle voite que son amour ne se préoccupe plus d'elle, devient folle et se noie en allant cueillir des fleurs auprès d'une rivière... Suicide? Accident? Shakespeare nous laisse supposer les deux, bien que la thèse du suicide soit la plus plausible et la plus développée. Le mythe d'Ophélie a été repris de nombreuses fois, notemment en poésie par Rimbaud ou en peinture par Millais... C'est un très beau mythe, mais très triste aussi... Je te conseille la lecture du poème de Rimbaud, qui est superbe! (et en passant, c'est vrai que ton tableau a un petit côté Ophélien^^)


----- fran a écrit -----

si ma mémoire est bonne il s'agit d'un poème de a. Rimbaud "Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys." (je viens de vérifier mes dires ;))
Très joli poème tu ne peux qu'être flatté !

----- wildlife a écrit -----
mince, je pensais à ophelie winter :o)
max

Merci pour ces renseignements, je compte bien en faire la lecture.

----- Citrouille a écrit -----

Tout à fait, fran!
En fait, le personnage d'Ophélie vient du célèbre Hamlet,de Shakespeare. Ophélie est la fiancée de Hamlet qui, lorsqu'elle voite que son amour ne se préoccupe plus d'elle, devient folle et se noie en allant cueillir des fleurs auprès d'une rivière... Suicide? Accident? Shakespeare nous laisse supposer les deux, bien que la thèse du suicide soit la plus plausible et la plus développée. Le mythe d'Ophélie a été repris de nombreuses fois, notemment en poésie par Rimbaud ou en peinture par Millais... C'est un très beau mythe, mais très triste aussi... Je te conseille la lecture du poème de Rimbaud, qui est superbe! (et en passant, c'est vrai que ton tableau a un petit côté Ophélien^^)


----- fran a écrit -----

si ma mémoire est bonne il s'agit d'un poème de a. Rimbaud "Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys." (je viens de vérifier mes dires ;))
Très joli poème tu ne peux qu'être flatté !

----- wildlife a écrit -----

Salut vous tous, vous me mentionnez tous le mot Ophélie, besoin d'explication pour ce terme S.V.P.

Je ne connaissais même pas le poème, je ne connais que la piece d'Hamlet. Il y a d'ailleurs un tableau de cette noyade.

voici les deux tableaux essentiels, mais il y en a d'autres consacrés à Ophélie...
Le premier est d'Eugène Delacroix, le second est de John Everret Millais...

Isa

Je reviens sur ce sujet parce que je viens de découvrir une magnifique Ohpélie que je ne connaissais pas de Jules-Joseph LEFEBVRE ,en faisant des recherche sur l'art pompier j'ajoute celle très connue de Delacroix, et une autre très recente de Michel Cure 1990...
Voilà aussi le poème de Rimbaud...

Ophélie

I. Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles...
- On entend dans les bois lointains des hallalis.

Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir;
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir.

Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.

Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile:
- Un chant mystérieux tombe des astres d'or.

II. O pâle Ophélia! belle comme la neige!
Oui, tu mourus, enfant, par un fleuve emporté !
- C'est que les vents tombant des grands monts de Norwège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté;

C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure,
A ton esprit rêveur portait d'étranges bruits;
Que ton coeur écoutait le chant de la Nature
Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits;

C'est que la voix des mers folles, immense râle,
Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux!

Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle !
Tu te fondais à lui comme une neige au feu :
Tes grandes visions étranglaient ta parole
- Et l'Infini terrible effara ton oeil bleu !

III. - Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis,
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.

Arthur Rimbaud (1854-1891)

Ca me rappelle mes années "lycée". On avait planché un mois sur ce poème...