Forum :
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Aquarelle, encre |
Message :
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Réponse à Lila |
Auteur :
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anne |
Date et heure :
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26-10-2006 8:6 |
Contenu :
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Bonjour Lila.
Le papier est mouillé au point de la lentille en effet et les pigments sont déposés dans la flaque avec un pinceau tout aussi trempé (donc une peinture très liquide au départ). Ca c'est le début de la mise en couleur, si je puis dire. Lorsqu'il va s'agir de cerner un sujet plus précisément, il faut attendre le mat frais et charger le pinceau plus en pigment et moins en eau. Le pinceau voyage essentiellement perpendiculairement à la feuille, même lorsqu'il s'agit de déposer les premières masses de couleurs. Si on veut déterminer un contour (comme pour la bouteille) c'est au moment du trempage-lentille que l'on détermine ledit contour. Auquel cas l'eau de mouillage peut etre déjà teintée. Repousser et aspirer sont des actions postérieures ; c'est là que commence le jeu avec l'eau qui va mettre en place les nuances, les accords de couleurs... Avant d'être agrafée, la feuille trempe dans un bain pendant aux moins dix minutes (j'avoue l'avoir oubliée pendant plus d'une demi-heure...). Après il faut l'égouter en la tenant par un angle et l'agrafer sur le chassis complètement trempée, mais essorée. En séchant, le papier se rétracte et se tend. On travaille presque sur une peau de tambour... C'est un plaisir de partager une expérience aussi enrichissante, Lila. ----- Lila a écrit ----- Questions : Commence-t-il immédiatement à déposer ses pigments sur la feuille gorgée d'eau au point qu'elle fait lentille ou attend-il qu'elle s'imprègne ? Comment voyage le pinceau sur la feuille ? Suit-il des contours ou se contente-t-il de repousser, d'aspirer ? A quel stade de l'eau agraphe-t-il sa feuille sur le châssis ? Merci pour cette relation revigorante et informative ;o) |
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