Forum Peinture à l'huile & acrylique: Re :Eve y danse

S'il te plait Môssieur Hervé, par pitié, laisse les peintres s'exprimer comme ils le souhaitent, et retourne voir moulins, dans ta roulotte , va te promener jusqu'à Etretat, tu y rencontreras peut-être une Yogie qui te donnera suffisemment d'inspiration pour continuer.......

Coucou aqua, je vois dans ta nouvelle toile, un tourbillon avec un "oeil du cyclone" qui va tout aspirer, mais où sont passé les êtres de chair et de sang ? Aspirés eux aussi ? Que de rage (de vivre, d'exister tout simplement ou peut-être de colère ?), un contraste dans les couleurs, (paradoxe de situations , d'humeurs, ?) Allez , je te bise pour ce soir. Je vais essayer de me faire discrète, sinon le forum va flamber ! Moi, je n'ai même pas de moulins, ni de plage , ni de roulotte à poster ! C'est le calme le plus total, inquiétant non ?

----- paintit a écrit -----

j'ai rien compris, ça ne ressemble à rien, pourtant mon niveau est elevé, je pense vraiment que tu devrais arreter la peinture, tu ne progresse plus et ça devient n'importe quoi
remet toi plutot à l'aquarelle ou tu y fesais des choses censées. As tu autant de toiles à gacher? as tu de l'argent à foutre par les fenetres? pour t' acheter du materiel? je ne comprend pas ta démarche


----- aquarelle54 a écrit -----

Pour calmer les esprits agités, pour calmer le mien aussi, je vous propose ce tout début de travail... je devrais attendre qu'il soit fini mais j'ai pas envie..alors je vous le donne comme il est à cette heure, jeté en quelques heures... avec ce petit texte en prime..

Eve y danse

Le reflet sombre et bleuté de la ville
Noyé de brume au silence angoissant
S'imprime au coeur de mes regards absents
Je bois la nuit comme un alcool futil.

La rumeur sourde et lassée des passants
Nouée au loin dans les pierres fragiles
Effrite lentement mon coeur d'argile
Je vois et fuit un rêve transparent.

Et le murmure du vent devient vivant
Il m'emporte vers les rayons d'argent
Où l'évidence anéatit mes peines.

Cri de l'intérieur jusqu'au mur du son
Ames jumelles, ton ombre se fond
et se confond à jamais à la mienne.